CONSEIL MUNICIPAL DU 19 JANVIER 2016

 

Seuls 16 élus de la majorité étaient présents lors de ce conseil ! Sans la participation des élus de l’opposition, le quorum n’aurait pas été atteint…

Les élus FN et Boudjellaba n’ont pas brillé lors de ce conseil. En ce qui concerne le FN, M. Burtin a démissionné du conseil entraînant à la suite une cascade de démissions pour arriver, loin  dans la liste de M. Mellies à une femme, qui, semble-t-il, aurait accepté d’être élue mais n’était pas présente au conseil ! Quant à M. Boudjellaba il a fait perdre du temps et de l’argent aux contribuables givordins en contestant la méthode de vente de gré à gré d’une maison appartenant à la commune (délibération 31) pour en fin de compte avouer que son frère était intéressé par l’achat ! Utiliser le conseil municipal pour défendre les intérêts de membres de sa famille n’est pas correct.

Le maire, lui, et sa majorité, ont présenté un budget défensif, au rabais, avec une dépense budgétaire en personnel toujours gargantuesque qui représente 68,56 % des dépenses réelles de fonctionnement ! Le maire ne peut pas faire des économies seulement sur les 31,43 % restant ! Si ça continue comme ça le personnel n’aura même plus les outils pour travailler !

 

N° 22

GRAND LYON PROPRETE - RAPPORT D’ACTIVITE 2014

 

Alain Pelosato

C’est l’occasion de revenir sur la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) payée par le propriétaire contribuable du foncier bâti, TEOM qu’il a le droit de répercuter sur la quittance de loyer de son locataire quand il en a un.

Il est nécessaire de faire un petit historique.

Il y a très longtemps, plusieurs dizaines d’années, le maire de l’époque avait décidé  d’intégrer la TEOM dans le foncier bâti. En fait cette mesure consistait à faire payer la TEOM à tout contribuable du foncier bâti, que ce soient les habitants propriétaires, mais aussi, les entreprises qui paient souvent de gros impôts fonciers bâti pour leurs bâtiments, ce qui augmentait la recette pour la commune.  A l’époque, c’était, bien sûr, la commune qui encaissait la TEOM…

En 2007, quand vous avez décidé de rejoindre le Grand Lyon, vous auriez pu penser à remettre les pendules à l’heure, et nous avons été obligés de vous demander de baisser le taux du foncier bâti du même montant que le taux de la TEOM, puisque tous les Givordins payent déjà la TEOM communale quand ils payent le foncier bâti. Vous avez refusé. Vous ne l’avez pas fait ! Les contribuables du foncier bâti paient donc deux fois la TEOM !

Ainsi quand nous faisons des comparaisons d’évolution des taux du foncier bâti nous ne manquons pas d’ajouter le taux de la TEOM, ce qui n’est que justice. Même s’il est vrai que ce taux de TEOM est différent pour l’usager selon le service dont il bénéficie (nombre de tournées de ramassage)…

Mais il y a un autre scandale avec cette TEOM.

Depuis des années le Grand Lyon prélève une TEOM qui rapporte plus de recettes qu’il n’y a de dépenses. Ce qui est interdit par la loi, les recettes de la TEOM ne pouvant être utilisées que pour la collecte et le traitement des ordures ménagères.

Ainsi ce sont des dizaines de millions d’euros en excédent qui sont collectés par la Métropole !

Je lis dans le document de la Métropole sur ce sujet que le coût net de l’élimination des déchets domestiques s’élève à 111,4 millions d’euros en 2014, compte tenu des recettes industrielles de ce travail (recyclage, ventes d’énergie, etc.). Mais nous n’avons aucune indication sur les recettes de la TEOM dans ce document ! Je me suis reporté au rapport financier de la métropole page 12 qui indique 122,2 millions de recettes de TEOM en 2014 soit un excédent de 10,8 millions pour une année… Et tous les ans on constate cet excédent…Donc on pourrait baisser la TEOM de près de 10 % !  M. Passi, avez-vous fait la remarque à M. Le président de la Métropole en tant que vice-président ?

L’association CANOL dont je suis membre, et que vous citez vous-même comme référence, a déposé des recours au tribunal administratif contre la TEOM, pour les années 2011, 2012 et 2013, et a gagné. Mais le jugement permet à la Métropole de continuer comme si de rien n’était ! D’autres recours de CANOL sont en instance, notamment contre le vote des taux de la TEOM de 2014…

Enfin, je ne reviendrai pas sur le contrat d’affermage signé avec la SDEI par les communes de Givors et Grigny en 2006, peu de temps avant l’adhésion au Grand Lyon en 2007 ce qui a condamné le Grand Lyon à verser de fortes indemnités à cette société privée d’affermage…

 

Cette communication ne donne pas lieu à un vote.

 

Pour lire l’intégralité des interventions des élus du Défi givordin cliquez sur ce lien :

http://www.defigivordin.info/CM20160119.htm

 

Givors, le mardi 19 janvier 2016

Les commentaires en italique sont de la rédaction.