Nous présentons ici les interventions
des élus d’opposition du groupe Le Défi givordin ainsi que leur vote sur les
délibérations pour lesquelles ils sont intervenus.
Sur les autres dossiers dont il n’est pas fait état ici, ils on voté « pour », ou se sont « abstenus »
Pour le rapport d’activité du syndicat intercommunal
du Gier rhodanien (SIGR), Nous n’avons pas eu copie de l’étude d’aléas des
crues du Gier, qui est à l’origine de l’arrêt des constructions des lotissements
du quartier des Cornets, nous vous réitérons cette demande et nous profitons de
l’occasion pour vous demander une copie des arrêtés préfectoraux et ou
municipaux concernant ces 2 lotissements
Pour
la délibération concernant l’aménagement de la place de la liberté, les annexes
indissociables de la convention, n’étaient joints ni à la convention, ni à la
délibération. Lors de la séance du dernier conseil municipal, nous avons relevé
ce point, malgré cela nous n’avons pas reçu ces éléments à la suite du conseil
municipal de décembre 2010.
En ce qui, concerne l’étude d’aléas, le maire ne
connaît pas son dossier : il affirme, en réponse à l’élu d’opposition, que
l’étude n’est pas terminée et qu’il n’y a que des documents cartographiques. Or
les études complètes d’hydrologie et hydrauliques sont disponibles en
téléchargement sur le site de la direction départementale territoriale du
Rhône !
Budget primitif 2011
J’attire votre attention
sur le fait qu’une fois de plus le Budget d’investissement n’affiche pas de
recette au compte 1068 (Excédents de fonctionnement capitalisés). Au dernier
CA, cette recette s’élevait à 4,855 Millions euros soit 70% des recettes
totales du budget d’investissement 2011. Compte tenu qu’on retrouve chaque année
un montant du même ordre de grandeur, il faudrait peut-être en tenir compte au
moins en partie.
Sinon, de ce fait, ce
budget d’investissement n’a aucun sens.
Puisque nous sommes dans
l’investissement, je voudrais vous parler des grands projets.
Le pôle petit enfance :
Comment-expliquez vous le
coût d’investissement du pôle petite enfance inscrit au BP 2011 pour
3 150 000€ alors que :
-
Je vous le répète, sur le contrat pluriannuel
2008-2012 du 08.08.08, vous annonciez un coût de 9 m€
-
Sur le plan de financement 2008.2012 du 06.05.10,
vous l’annonciez à 1.9M€
-
Sur le document de ventilation 2010.2014 des
dépenses liées aux grands projets vous l’annonciez aussi à 1.9M€
-
Sur la ventilation 2010-2014 des dépenses liées aux
grands projets vous l’annonciez également à 1.9M€ sur lequel vous faites
effectivement un total des projets « petite enfance » en y ajoutant
le centre de loisirs sans hébergement ce qui pourrait faire un total de
3 140 000€. C’est vous dire combien nous y avons mis de la bonne
volonté pour essayer de
comprendre !
-
Le problème, c’est qu’au BP 2011, vous inscrivez
également une ligne de 1 315 000 € justement consacrés au centre de
loisirs donc il y a incohérence. D’ailleurs il n’y a vraiment plus de quoi s’y
retrouver parce que l’opération concernant le centre de loisirs sans
hébergement avait été supprimée sur le contrat pluriannuel 2008.2014 du
06.05.2010.
-
Alors est-ce que vous naviguez vraiment à vue ou
avez-vous des projets concrets à nous exposer clairement avec des montants
définitifs pour que tout le monde soit capable de savoir vraiment ce que vous
comptez faire ?
-
D’autre part une délibération à été votée le
16.12.2010 pour l’achat à Givors développement de l’immeuble destiné au pôle
petite enfance, autorisant le maire à signer l’acte de vente et à régler 60% du
montant soit 717 600 € et nous voyons sur le BP 2011 un investissement de
seulement 200 000€. Alors soit vous signez la vente en 2011 et vous
inscrivez 717 600€, soit vous l’avez signée en 2010 et je vous demande de me fournir copie du mandat de
paiement. Dans l’acte de vente, les modalités de paiement prévoient un règlement de 418 600, euros à l’achèvement
des fondations donc les 200 000 euros évoqués dans votre tableau
d’investissement ne correspondent à rien.
En janvier 2010,
c'est-à-dire il y a un an !, nous vous avons interrogé sur l’incohérence
entre le montant défini dans la délibération du 25.06.2009 de 1 200 000€
TTC et l’appel d’offre de Givors développement qui s’élève à 897 000€TTC.
Il y avait d’ailleurs également un problème de différence de M2 entre les deux.
Mr Thénot nous a répondu sur ce dernier point en expliquant qu’il s’agissait
d’une différence entre la surface hors-œuvre et la surface utile. Alors là, on
ne va pas y passer la nuit, mais je pourrais vous démontrer que c’est faux. Par
contre s’agissant du montant, son explication sur la différence de
303 000€ avec le prix du mandataire, de la maîtrise d’œuvre le CSPS, le
contrôle technique et l’assurance, on a encore 151 000€TTC dans la nature
sans aucune explication (depuis 1an).
Par ailleurs j’ai appris
qu’il y aurait des problèmes d’hébergement des rugbymen pendant les travaux,
avez-vous trouvé une solution ?
Il n’y a pas
d’investissement prévu pour le CTM. Doit-on en déduire que le conseil général
n’a pas donné suite à votre demande de subvention, peut-être le conseil général
a-t-il pensé que votre projet était trop coûteux (5,5 ME HT) ou avez-vous
abandonné vous-même l’idée de le faire.
Il
me semble avoir lu un peu partout qu’une étude pour le Merdary avait été ou
allait être faite. Vous prévoyez 35 000€ sans aucune priorité ?
Avez-vous
vraiment l’intention de le faire ?
Autre
chose :
Juste une précision.
Concernant les participations financières de la commune aux syndicats. Je
constate que celles-ci sont budgétisées. Vous avez donc pris cette dépense en
compte pour calculer les taux d’impôts locaux. Les Givordins vont par
définition payer ces dépenses au travers de leur taxe d’habitation et de leur foncier.
S’il s’avérait que les syndicats créent leur propre fiscalité cette année,
comme vous l’avez dit vous-même au débat d’orientation budgétaire, les
Givordins devront s’acquitter de nouvelles taxes ajoutées. Ils paieront donc
deux fois : d’une part leur contribution aux syndicats, et d’autre part, à
la commune puisque vous l’avez budgétisé dans la masse des dépenses. Sachant
que les élus de la majorité siègent dans les conseils syndicaux, il aurait été
logique que ceux-ci nous informent des décisions qu’ils prennent. Cela aurait
pu entraîner une baisse d’impôts plus conséquente.
Je vais m’arrêter là pour
le BP. Je ne vais pas embuer l’assistance avec tous ces chiffres plus
longtemps. Cependant, j’attire l’attention de toutes les personnes présentes dans cette salle et également
de celle des Givordins qui verront la vidéo de ce conseil municipal sur le site
Internet de la ville ou ailleurs, sur le fait que votre méthode de travail est
inquiétante quant au manque de sérieux avec lequel vous traitez les projets. La
clarté ne fait pas partie de vos qualités. C’est dommage, car les projets cités
plus haut dans cette intervention sont importants pour les Givordins et la
moindre des choses serait qu’ils soient traités avec le plus de rigueur
possible.
Jean-Marc Bouffard-Roupé
Il y a un an lors du conseil municipal de février,
vous avez produit un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) que vous vous plaisez à interpréter comme étant
un satisfecit de votre gestion communale. La réalité est toute différente, en
effet la cour régionale des comptes met en évidence une augmentation des
charges courantes de 17%, des charges de personnel de 38% supérieures à la
moyenne du département, la CRC relève aussi que l’ensemble de l’investissement se fait sans recourir à l’emprunt.
C’est
ce que nous dénonçons depuis le début du mandat et qui explique l’importante
pression fiscale à laquelle nous sommes soumis.
Pour ce BP 2011, les dépenses
et charges de fonctionnement restent très élevées pour atteindre
plus de 24 millions d’euros en progression de 8% par rapport au CA 2009,
document pertinent le plus récent. Toujours en comparaison avec le CA 2009, on
constate que les charges de personnel augmentent de 6,6%. Donc, contrairement à
ce que vous martelez, les dépenses de fonctionnement progressent de manières
significatives. Sauf à ce que vous nous présentiez un BP 2011, dans lequel vous
surestimez volontairement le niveau des dépenses afin de dégager in fine des
excédents excessifs qui, là encore, contrairement à ce que vous distillez comme
information, contribuent à réduire le pouvoir d’achat des Givordins, puisque
l’impôt est défini à partir du budget primitif.
Dans son rapport, la Cour Régionale des Comptes a
fait part de son étonnement concernant la forte progression des charges de
personnel pour la période 2005/2007 et
cela malgré l’intégration à la structure intercommunale du Grand-Lyon,
Je cite :
« ……Les charges de
personnel, augmentent de 15,4% entre 2006 et 2007 et de plus de 41% entre 2005
et 2007. Il semble s’agir des effets de divers transferts et retours de
compétences liés à la dissolution de la CCRS suivie de l’adhésion au GL. Cette
situation paraît paradoxale dans la mesure où l’adhésion à une structure intercommunale
devrait se traduire par des économies d’échelles…. »
Cette progression dont s’étonne la CRC pour la
période 2005/2007, continue pour la période 2007/2009, c’est en tous cas ce que
montrent les documents de gestion du personnel de la commune.
Le BP 2011 fait apparaître un effectif de 386
Equivalent Temps Plein.
Coté recettes de fonctionnement, pour le budget 2010, nous pouvons
constater :
Page 18 et 19 du
BP 2011, où l’on retrouve les différentes dotations, participations et
Subventions de fonctionnement, là encore, comme déjà pour les années
précédentes et contrairement à ce que vous dites, celles-ci sont en hausses de
1,77% ;
Toujours en ayant comme référence le CA 2009 on
constate que :
La Dotation Globale de fonctionnement reste étale
sachant que notre commune est très largement dotée dans ce domaine puisque
selon les éléments que vous nous avez transmis, Givors bénéficierait d’une
Dotation Globale de Fonctionnement supérieure de 20% à la moyenne de la strate.
Dans ce chapitre 74, on constate aussi :
Que la
Dotation de Solidarité Urbaine progresse de + de 14%.
Que la dotation Nationale de Péréquation est en
hausse de 50%
Il n’y a donc pas lieu de galvauder le gouvernement
comme vous le faites. Notre ville est très largement soutenue par des subventions
et des dotations, mais aussi dans le cadre de la politique de la ville.
La
soi-disant situation kafkaïenne que vous mettez en avant n’est qu’un leurre,
comme la soi-disant baisse des impôts locaux que vous annoncez, période
électorale oblige.
Les 460 000 euros que la
commune ne prendra plus sur son budget général pour le financement des
syndicats intercommunaux, seront de toute façon prélevés dans la poche des
Givordins directement par les dits syndicats intercommunaux. Si le financement
des syndicats intercommunaux devait se faire par la mise en place d’une
fiscalité propre, cela veut dire que les élus de la majorité municipale
présents dans les différents syndicats intercommunaux, qui dans cette assemblée
vont sans aucun doute voter une soi-disant baisse des taux communaux, vont ou
ont déjà voté dans les syndicats intercommunaux où ils siègent de nouvelles
taxes auxquelles seront soumis les Givordins ce qui fait que le net à payer
sera , contrairement à ce que vous voulez nous faire croire, plus élevé en 2011
qu’en 2010.
Etats des Emprunts Garantis.
Au BP 2011, apparaît une
garantie à Givors Développement dans le cadre de l’opération du tri postal pour
un montant de 1250000,00 euros alors que cette délibération a été annulée par
le Tribunal Administratif et que Givors Développement n’en fait plus état dans
le dernier bilan qui nous a été présenté.
Nous vous proposons quelques axes d’économies
pour le Fonctionnement :
Par exemple, il serait judicieux
de réduire de manière significative les coûts de communication qui s’élèvent
à 551 000,00 euros d’autant que l’utilisation qui en est fait n’est pas
toujours très pertinente.
Diminuer les coûts de la
section Fêtes et cérémonies : 432 000 euros
Ces 2 postes
représentent + de 11% du montant de
l’impôt des Givordins ce qui est énorme.
Les économies dégagées
permettraient de pouvoir avoir une réelle politique sociale et non pas
distribuer des miettes en laissant croire que l’on fait le maximum.
Ou alors soulager les
Givordins de l’impôt et vraiment leur rendre du pouvoir d’achat.
Comme autre axe
d’économie, il y a sans aucun doute le parc de véhicules communal
De nombreux véhicules
parcourent très peu de Km, moins de 2000 Km par an. 5 véhicules ne parcourent même pas 1000 Km par an, il y a une
réflexion à porter pour rationnaliser le parc.
Par ailleurs, il y au
moins 2 véhicules qui ne circulent manifestement pas mais qui en 2009 ont
chacun consommé pour 1 000 euros de carburant.
Ces éléments sont issus
des états de synthèses de la commune, se sont les états (GIR Titan-Hyperion en
date du 05/10/2010). Les 2 véhicules qui ne parcourent aucun kilomètre et qui
malgré tout consomment pour 1000 euros de carburant par an (environ 10 000
Km) sont affectés au cabinet du maire… !
(Nous
disposons de tous les éléments concernant le parc automobile de la mairie :
liste des véhicules, copie des cartes grises, kilométrage, consommation de
carburants…)
Je terminerai en
attirant votre attention une nouvelle fois sur la piètre qualité du déroulement
de la commission des finances où il manquait pratiquement tous les élus de la
majorité, de plus cette commission importante pour les finances de la commune
n’est suivi d’aucun compte rendu.
Michelle Palandre précise que nous sommes bien entendu pour l’attribution des subventions
aux associations et qu’il est inutile d’envoyer des courriers tendant à faire
croire le contraire.
Vote
Contre le Budget
Vote des taux des 3 taxes locales pour 2011
Jean-Marc
Bouffard-Roupé
La fable que vous venez de nous conter concernant la baisse des taux communaux n’est en fait qu’un leurre. Les 460 000 euros que la commune ne prendra plus sur son budget général pour financer les syndicats intercommunaux, seront de toute façon prélevés dans la poche des Givordins et cela directement par les syndicats intercommunaux eux-mêmes.
Il faut donc bien avoir à l’esprit que, les élus de la majorité municipale présents dans les différents syndicats intercommunaux, et qui vont sans aucun doute voter une soi-disant baisse des taux communaux dans un instant, voteront ou ont déjà voté dans les syndicats intercommunaux où ils siègent de nouvelles taxes auxquelles seront soumis les Givordins.
Le net à payer sera, contrairement à ce que vous voulez nous faire croire plus élevé en 2011 qu’en 2010. Il est bon de communiquer sur la baisse des impôts en période électorale, mais la ficelle est un peu grosse…. !
Par ailleurs, vous dites faire baisser l’impôt des Givordins, ce qui reste à démontrer, alors que dans le même temps au Grand-Lyon vous allez voter une augmentation de la taxe d’habitation d’environ 10% (ce qui pourrait représenter 30 euros par foyer fiscal).
Sans compter que vous allez votez aussi l’augmentation du prix de l’eau dixit le Progrès du 10/01/2011.
L’opposition vote contre, évidemment non pas contre la
baisse des taux, mais contre la méthode de calcul qui n’exclut pas la
contribution fiscale des syndicats intercommunaux qui retaxeront les
contribuables une deuxième fois sur la feuille d’impôt.
Programme local de l’habitat (PLH) – mise en
conformité avec la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre
l’exclusion du 25 mars 2009 - fiche communale de Givors
J’ai
fait part de mon sentiment sur ce sujet lors de la commission thématique. Je ne
pense pas que le vœu que vous faites de vouloir ralentir l’évolution du parc de
logements sociaux soit sincère. Quand on lit avec attention le document remis
en annexe sur le contexte communal, on constate que :
Sur
les opérations immobilières 2011.2013, vous prévoyez 353 Logements dont 116
logements sociaux. Auxquels il faut rajouter au moins 48 Logements destinés à
l’accession sociale à la propriété. On doit donc reconsidérer le montant total
des logements sociaux et compter plutôt 164 logements sociaux ce qui donne un
ratio de plus de 46%, donc on reste dans la lignée de ce que vous avez fait
jusqu’à ce jour.
D’autre
part, dans les programmes de logements qu’on appellera « classiques »
on retrouve dans la plupart d’entre eux, un mélange de logements
« classiques » et de logements sociaux. Je suis persuadée que ce genre d’opération est une erreur. Il
faut en effet diversifier en urgence la population Givordine, mais cette
méthode n’est pas efficace.
Par
exemple : Rue de l’égalité : Sur 44 logements, 11 logements sont
classés comme « classiques », les 33 autres seront des logements
sociaux.
Je
ne vois pas un seul programme qui n’ait pas ou des logements mixtes, soit classiques
et sociaux, ou des accessions sociales à la propriété.
Nous
avons parlé lors du dernier conseil de la situation géographique de Givors et
de ses atouts, la gare, l’autoroute etc., avec l’espoir que compte tenu de
l’engorgement des banlieues lyonnaises, les gens puissent vouloir de gré ou de
force s’installer à Givors.
Rien
n’est prévu pour les accueillir.
D’ailleurs
le solde migratoire de l’évolution de la population givordin est très très
faible puisqu’il est seulement de 0.01%. Et encore faut-il connaître le niveau
social de ceux qui partent et de ceux qui rentrent.
Alors
j’arrête tout de suite ceux qui voudront accuser la droite de mépriser les
logements sociaux. Au contraire, nous sommes conscients que tout le monde a le
droit de se loger.
Mais
ce n’est pas rendre service à une population dont 81% des ménages sont des
ménages à revenus modestes d’en faire venir d’autres. Au contraire si nous
voulons qu’une solidarité s’installe dans cette ville, il faut cesser de la
paupériser, sinon, on risque de se retrouver dans une situation de
misérabilisme. Ce qui ne rendra pas les gens pauvres plus riches mais
appauvrira ceux qui ont encore les moyens de payer des impôts locaux pour
permettre à cette ville d’évoluer.
Je
précise que je suis contre les ghettos. Il faut répartir une population dans
les quartiers, mais il faut aussi à un moment avoir le courage d’être francs et
d’accepter le fait que certaines cohabitations sont impossibles à gérer. Pour
faire une image simple, Je peux par exemple vous rappeler le problème qui s’est
posé à la maison des sportifs, quand vous vouliez y faire cohabiter les
footballeurs et les rugbymen. Vous avez bien été obligés de ne pas le faire.
Attention,
soyons clair je n’ai pas de préférence pour l’un ou l’autre de ces sports.
Et
pour vous prouvez que nous nous inquiétons pour tous les ménages Givordins,
quand on voit que 554 ménages sont en attente de logements et on m’a précisé en
commission qu’il s’agissait ici de mutation, c'est-à-dire d’attente d’un T5 si
on a un T3 ou vice et versa, l’impératif est déjà de gérer ce problème
rapidement pour éviter le départ de ces ménages dans d’autres villes.
Je
finirais par l’indignation que j’ai ressentie quand j’ai appris que des ménages
avec des enfants étaient logés dans le foyer des travailleurs migrants. Je ne
comprends pas comment dans une ville où la majorité prétend faire du social, on
ne trouve pas une solution plus adéquate qu’un foyer pour des enfants.
Oui , je sais que vous allez me répondre que d’autres villes ne veulent pas
les accueillir et que c’est déjà pas mal que vous le fassiez, mais quand on
veut faire du social, il faut le faire bien, sinon c’est de la poudre aux yeux.
Abstention
Sur ce dossier, les élus socialistes n’ont pas
participé au vote.
Acquisition
du foncier nécessaire a la réalisation par le grand Lyon du parking Prévert
parcelle AR 406 p et 407 p
Michelle Palandre
Je
ne comprends pas pourquoi le Grand Lyon n’en fait pas l’acquisition directement.
Pourquoi sommes nous obligés d’acheter un terrain environ 20 000€ pour le
revendre au Grand Lyon pour 1€ symbolique.
Le
Grand Lyon a un service foncier et peut très bien acheter lui-même.
On
m’a répondu en commission que ça faisait partie des habitudes de Givors.
Je
propose qu’on change les habitudes.
Par ailleurs on multiplie les actes notariés et donc
les frais d’actes.
Contre
Cette délibération, comme celle que nous verrons plus
tard concernant les tarifications des activités de la direction de l’éducation
fait une fois de plus partie des délibérations pour lesquelles nous avons dû,
Mr Bouffard et moi-même, vous faire remarquer des erreurs de tarifications.
Depuis
bientôt trois ans, cela devient presque habituel.
A
se demander si nous sommes les seuls à lire les annexes communiquées en
commission.
Lors
des commissions, nous posons toutes les questions qui nous intéressent pour nous
éclairer sur le contenu exact des délibérations proposées.
Nous
travaillons beaucoup en amont, et des commissions, et des conseils municipaux,
en analysant avec sérieux les annexes qui nous sont communiquées. Nous avons
quelque fois l’impression de faire votre travail. Nous redemandons des pièces
complémentaires qui ne nous sont presque jamais fournies. Certains dossiers
finissent au tribunal administratif, entraînant des frais d’avocat pour la
commune pris bien évidemment sur l’argent public. Nous ne nous découragerons jamais devant autant de mauvaise
volonté. Les avocats de la commune, apparemment pas vraiment au courant des
dossiers qu’ils défendent nous rétorquent que nous devons demander les pièces
avant le conseil, ce que nous faisons toujours en commissions, ou bien nous
signalent que les commissions ne servent à rien et que le conseil municipal est
souverain. Souverain, un mot qui me choque dans une commune de gauche. Alors
que vous nous faites remarquer régulièrement que les questions posées en
commission ne doivent pas revenir au conseil.
Brouillon,
voila le qualificatif que j’emploierai pour vous définir dans une généralité.
Brouillon dans vos dossiers, brouillon dans vos budgets, brouillon dans vos
façons d’agir.
La gestion
d’une commune ne doit pas être un brouillon mais une copie exemplaire
qu’attendent tous les Givordins. Alors s’il vous plait, essayez de vous
appliquer à nous donner des éléments justes et clairs, ça simplifiera le
travail de tout le monde et ça fera faire des économies d’avocats à la commune.
Abstention
Maison du fleuve Rhône – tarification salle de
conférence
et salons amont et aval
Jean-Marc Bouffard-Roupé
Lors
de la commission thématique, il a été demandé que soit supprimé le troisième
paragraphe initialement prévu dans cette délibération parce qu’il n’avait rien
à faire dans cette délibération qui concerne la tarification.
La
teneur du propos supprimé était le suivant.
« ….En parallèle, un travail sera
conduit avec la Maison du Fleuve Rhône et les services municipaux pour proposer
une programmation attractive et vivante….. ».
L’échange
qui s’en est suivi entre les membres de la commission thématique a mis en
évidence que ce paragraphe s’inscrivait dans le cadre de la mise en place d’un
nouveau service ou une nouvelle équipe en charge de l’évènementiel.
Pouvez-vous
nous en dire un peu plus sur cette nouvelle structure, préciser ses objectifs,
son budget ?
Quand
sur un territoire tel que la commune de Givors, 550 000 euros sont
consacrés à la communication et 430 000 euros sont consacrés aux fêtes et
cérémonies, il nous semble que cela est très largement suffisant et qu’il n’y a
pas besoin de rajouter ce type de structure.
Il
y a sans conteste d’autres priorités à prendre en charge quand il ya des
excédents par exemple baisser réellement les impôts.
Abstention
Tarifications des activités de la direction de
l’éducation
Jean-Marc Bouffard-Roupé
Concernant le paragraphe 1_C- Accueils périscolaires, en commission
des finances, j’ai fait remarquer que le le tarif 2011 était passé à 1 euro, 2
euros etc…, alors qu’en 2010 le tarif pour ces activités était de 12 euros, 24
euros etc.….
Vous aviez convenu de cette erreur et celle-ci a été corrigée.
Comme
l’a déjà fait remarquer Madame Palandre, pour cette délibération concernant les
tarifs des activités de l’éducation, il y avait beaucoup d’erreurs dans les
tableaux fournis lors de la commission des finances. Chaque année, il y a
toujours ce type de problème qui donne une bonne idée du manque de sérieux avec
lequel sont étudiées les différentes composantes du budget.
Non
seulement vous nous fournissez peu d’éléments en amont des commissions de plus
ils sont inexacts. Une fois de plus on est dans l’à peu près.
Par ailleurs
pour les ateliers périscolaires l’an dernier M. Réale s’est largement étendu,
pour justifier les augmentations et le paiement de la prestation, sur le fait
qu’il fallait responsabiliser les parents. Aujourd’hui, vous divisez le prix
par 2, donc immanquablement si l’on suit votre logique de l’an dernier, cette
année vous déresponsabilisez les parents.
Abstention
Tarifications des activités de la direction des
sports et de la vie associative
Michelle Palandre
Là
encore le tarif pour la location des équipements sportifs et plus
particulièrement la journée de mis à disposition à failli coûter cher, il était
annoncé à 11 135 euros au lieu de 1135 euros.
Une nouvelle
preuve de manque de rigueur dans la rédaction des vos documents.
Abstention
Vœu pour la gare de Givors ville
Jean-Marc Bouffard-Roupé
Le
sujet proposé relève d’une véritable problématique quotidienne.
Toutefois
je suis surpris qu’en tant que conseiller général, vice président du Grand Lyon
(en charge des grands projets), conseiller du SYTRAL, vous n’ayez pas la
capacité à faire avancer ce dossier.
C’est
sans doute des problèmes budgétaires qui ralentissent l’avancement des choses.
Ce
qui est surprenant c’est que le GL, le département, l’état, le SYTRAL et d’autres collectivités locales qui pour
la gare de Givors ne savent pas trouver ni argent ni solution ont par ailleurs
trouvé pas moins de 200 millions d’euros pour financer les opérations
d’aménagement et d’accès au probable futur OL land de M. Aulas. Vous faites
partie de la majorité politique du GL qui a voté et votera sans doute les
délibérations qui seront proposées sur ce sujet.
La
problématique que vous voulez soulever dans ce vœu est connue et doit être
supportée par les utilisateurs de la gare SNCF de Givors depuis de nombreuses
années.
Cette soudaine préoccupation à l’aube des prochaines élections cantonales ne laisse aucun doute sur les raison de la présentation de ce vœu. Cette action exclusivement politicienne met en évidence que malgré le cumul de nombreux mandats vous avez été dans l’incapacité de résoudre ce problème.
Si
l’on veut que ce dossier comme d’autres soit sérieusement prise en main il faut
changer de conseiller général.
Michelle Palandre
Dans
notre plan d’urgence pour Givors, nous avons prévu la construction d’un parking
à étages.
Il
y a suffisamment de terrains disponibles autour de la gare pour le réaliser
soit par la commune soit en missionnant un prestataire encore faut-il en avoir
la volonté et le courage de le faire.
Apparemment,
notre idée vous a semblée bonne puisque vous en émettez le vœu, ne vous
contentez pas d’en parler agissez !
Les élus de l’opposition ne participent pas au vote de ce
« vœu »
Givors, le 27 janvier 2011.
Compte-rendu réalisé par Alain Pelosato.
Les textes en italiques sont ses commentaires.