Conseil municipal

Du 3 octobre 2011

Passi censure le conseil municipal : il décide d’appliquer un article du règlement intérieur (pour lequel l’opposition avait voté contre)  qui précise que le temps de parole de chaque élu est de 3 minutes. La jurisprudence administrative montre que la limitation du temps de parole est illégale.

Nous reproduisons ci-dessous l’intégralité des interventions de nos élus. Quand celles-ci dépassaient les trois minutes ils ont été interrompus et n’ont pas pu la terminer.

Comme à chaque fois nous ne présentons que les délibérations qui ont donné lieu à leurs interventions. Par ailleurs, Passi persiste à désigner le groupe des élus du défi givordin comme le groupe « UMP » malgré les protestations de JM Bouffard qui n’est pas membre de l’UMP. Passi se montre désormais sous son vrai visage de petit stalinien.

 

N° 1

TENEMENT FONCIER AU LIEUDIT « MONTGELAS »

CORRESPONDANT AUX PARCELLES D’EMPRISE DES BÂTIMENTS DU CENTRE HOSPITALIER DE GIVORS

TRANSFERT DE PROPRIETE VILLE/CENTRE HOSPITALIER

Il s’agit de transférer gratuitement à l’hôpital un terrain du domaine public de la commune. Ce terrain et son bâtiment valent 6 millions d’euros.

N° 2

TENEMENT FONCIER AU LIEUDIT « MONTGELAS » CENTRE HOSPITALIER DE GIVORS -CESSION DE PROPRIETE VILLE/CENTRE HOSPITALIER

Il s’agit de céder un terrain communal pour l’euro symbolique à l’hôpital. Ce terrain vaut 1,2 million d’euros.

 

Ces deux terrains constituent l’emprise de l’hôpital actuel et sur lesquels se situe  l’ancien bâtiment (propriété de la commune) et y ont été construits les nouveaux bâtiments appartenant à l’hôpital : médecine, ancienne chirurgie, maison de retraite et urgences… Cette situation existe depuis 1904. Pourquoi soudain le maire veut-il transférer des biens d’une valeur de 7,2 millions d’euros sans aucune garantie et aucune contrepartie, alors que jusqu’à ce jour cela ne posait aucun problème ?

 

Michelle Palandre :

1. A propos des échanges de courrier avec la mairie :

(Michelle Palandre avait envoyé un courrier au maire fin juillet lui indiquant qu’elle avait constaté des irrégularités dans la présentation des délibérations sur l’hôpital et lui demandant les estimations des domaines au complet. Ces documents avaient été présentés tronqués au conseil municipal précédent. Elle avait demandé l’annulation de ces deux délibérations… N’ayant pas obtenu de réponse, elle a déposé une requête en annulation au tribunal administratif. Elle a donc fini par obtenir gain de cause puisque c’est le conseil municipal lui-même qui a annulé ces deux délibérations.)

 

M. Fuentès (Directeur général des services), m’a effectivement répondu le 27 JUILLET que compte tenu de la période des congés, il donnerait suite à ma demande à la rentrée.

Par contre, le 26 JUILLET, il a transmis les avis de France Domaine à l’association des contribuables ! Pourquoi les transmettre à cette association et non à moi ?

Ma requête (en annulation des deux délibérations du conseil du 29 juin 2011) a effectivement été déposée le 12 AOUT 2011, quand l’association des contribuables m’a transmis les avis de France domaine. C’était suffisant, compte tenu des réponses que vous m’aviez faites lors du conseil et qui étaient mensongères.

En ce qui concerne les délibérations portant le visa de la préfecture, Mr Bouffard vous en  a fait la demande le 08 AOUT et moi le 24 AOUT, parce que nous n’avions toujours pas de réponse. Nous les avons reçues le 09 Septembre. Du 27 JUILLET au 09 SEPTEMBRE, je trouve la période des congés un peu longue.

 

REUNION DES PRESIDENTS DE GROUPE :

(Michelle Palandre avait été conviée par le cabinet du maire à une réunion des présidents de groupe sur ces dossiers…)

 

Je considère que le sujet est trop important pour être traité entre présidents de groupe.

D’autre part, lors du conseil du 29 juin, lorsque j’ai soulevé le problème de l’estimation de France Domaine, entre autres, aucun des présidents  ne s’est manifesté. Personne n’a constaté l’absence de ces avis parmi les pièces. Je n’ai donc vu aucun intérêt de participer à cette réunion et je pense que tous les élus sont concernés.

 

2. VOLET ADMINISTRATIF :

 

L’estimation de France Domaine n’était pas fournie. Quand j’ai posé la question à trois reprises, vous m’avez répondu : « Zéro euro pour la première et 1 Euro pour la deuxième ». Même si il y a eu une bourde administrative, vous auriez dû à ce moment-là, vous en rendre compte , en faire part à tous les élus, et même sans cette pièce, vous pouviez me donner le montant au moins approximatif si ce n’est précis, le dossier étant important, vous le connaissiez sans doute. Mme Lanier s’est d’ailleurs fait prendre au piège puisqu’elle a supposé un instant être en possession des pièces et s’apercevant très vite qu’elles n’étaient pas complètes, me répondre la même chose que vous soit zéro et un euro.

Là encore, je suis surprise que personne n’ait réagi, ni les élus, ni le directeur général. Donc comment ne pas perdre confiance quand certains mentent et les autres se taisent ?

 

A propos de ces délibérations du 29 juin dont j’ai demandé l’annulation :

Les articles de presse du 2 et 08 Aout 2010 n’étaient pas jointes.

Les modifications cadastrales étaient illisibles.

Les conclusions contradictoires des notaires n’étaient pas jointes. Là aussi, votre réponse est pour le moins bizarre, quand vous tentez de m’expliquer qu’on ne savait plus très bien à qui appartenait le terrain et l’ancien bâtiment de l’hôpital. J’ai là un article de « vivre à Givors » DE SEPTEMBRE 2008 et un livre écrit en partie par Mr Malacchina qui disent précisément tous les deux que le terrain a été acheté par la commune en 1904.

 

D’autre part, vous saviez que nous étions inquiets pour les générations futures quant au devenir de l’hôpital. Vous avez accepté une clause pour la deuxième délibération qui protégeait la commune en cas de revente. Vous n’avez fait aucune allusion au fait que l’ancien bâtiment allait être loué à un laboratoire privé par l’hôpital. Nous l’avons appris par la presse trois jours après le conseil. Pourquoi n’en avez-vous pas parlé ? Avez-vous eu peur de soulever d’autres inquiétudes quant à l’avenir, ce qui a été le cas à la lecture de cet article ?

Ce qui nous amène au deuxième volet qui nous oppose désormais dans cette affaire soit le volet politique.

 

3. VOLET POLITIQUE

 

Ce volet concerne la protection des intérêts de la commune donc des Givordins. L’étude précise de ces deux délibérations nous a amenés à une réflexion sur le devenir de l’hôpital, et sur l’imprudence que fait la commune de donner ces biens.

Nous connaissons l’attachement qu’ont les Givordins à leur hôpital. Certains y sont nés, d’autres y ont mis leurs enfants au monde, y ont été soignés, et d’autre y finiront paisiblement leur vie dans la maison de retraite. La proximité est rassurante et  malgré l’épreuve que peut être une hospitalisation, ils s’y sentent « chez eux ». Beaucoup de Givordines et de Givordins y travaillent ou  y ont travaillé. Tous avec passion comme le fait souvent le personnel hospitalier et peut-être avec un petit plus quand on le fait pour les gens de sa ville, un peu comme on le ferait pour son plus proche voisin (c’est mon cas, comme celui de beaucoup d’autres personnes de Givors).

 

Depuis quelque temps, l’hôpital, après une passe un peu difficile, présente un regain d’énergie.

On se souviendra d’ailleurs de 2006, année où le Conseil d’administration de l’hôpital  présidé par M. Passi a voté  le 31.05.2006 POUR le nouveau projet proposé par l’Agence Régionale de l‘Hospitalisation devenue depuis l’agence régionale de santé. Alors que Le maire de Givors avait demandé au conseil municipal de délibérer CONTRE ce projet et ce, le 29.05.2006 soit deux jours avant. Nous noterons la parfaite incohérence du maire ! Surtout quand nous découvrons dans le Vivre à Givors de Mars 2009, ce qu’il  déclare à propos du financement des 12 millions d’euros de l’Etat,  je cite : « cette décision récompense les choix courageux pris voilà 2 ans par le conseil d’administration ». Nous en déduirons que les choix pris par le  conseil municipal 2 jours avant n’étaient pas courageux.

 

Nous  apprécions beaucoup le travail et les projets ambitieux de l’équipe actuelle de l’hôpital. Nous ne pouvons malheureusement pas savoir ce que deviendra dans l’avenir tout le travail réalisé aujourd’hui. Tout peut être envisagé à moyen ou long terme. Après le départ des acteurs actuels, qui nous dit que cet établissement de sera pas revendu ou loué pour une tout autre activité ? Nous devons protéger le patrimoine givordin pour les générations futures.

 

Seulement sur la commune de Givors, nous avons deux exemples de donation  qui sont devenues ou vont devenir privées. Le premier, c’est le bâtiment sis sur les quais du Rhône, donné par Françoise-Marie Robichon-Malgontier en 1859 à la commune où fut créé le premier hôpital, devenu depuis la maison de retraite St Vincent, établissement privé  très honorable nous le reconnaissons, mais cela aurait pu en être autrement. Le deuxième, c’est l’établissement Bertholon-Mourrier qui fut également donné aux Hospices civils de Lyon et qui va être vendu. Là, l’exemple est plus douloureux,  pour les pensionnaires et pour le personnel qui vont devoir quitter cet établissement. C’est à ce jour l’hôpital de Montgelas qui en a repris la gestion et qui accueillera dans deux ans les patients et certains salariés. Nous ne sommes pas sûrs que les vœux des donateurs aient été respectés.

 

Il est donc tout à fait légitime que nous ayons des craintes pour l’hôpital qui devient désormais l’unique propriétaire des bâtiments et des terrains et qui pourra bien en faire ce qu’il en voudra. D’ailleurs, cela ne s’est pas fait attendre puisque quelques jours seulement après le conseil municipal nous avons appris par la presse que l’ancien bâtiment allait être loué à un laboratoire privé. 

Cette action aurait mérité un débat public. La mairie aurait pu proposer un bail emphytéotique. Cette solution n’aurait rien changé aux projets de l’hôpital et aurait permis de conserver le patrimoine foncier des Givordins , qui s’élève à 7 250 000 euros. Aujourd’hui, si nous acceptons de faire ces dons, nous ne pourrons plus jamais intervenir.

 

L’hôpital à ce jour, représente une belle « vitrine » pour la mairie, qui n’y est pour rien dans l’envergure des projets mais qui profite des résultats du travail de l’équipe en place.

Cela n’a pas toujours été ainsi, et c’est  peut-être pour ça que la question du terrain ne s’est jamais posée. Pourtant la situation peut également revirer en sens inverse.

Au sujet de la propriété des terrains, lors du conseil municipal, le maire s’est englué dans une explication qui laissait supposer qu’on ne savait plus très bien à qui appartenait le terrain. Il aurait dû consulter le magazine «  vivre à Givors «  de Septembre 2008. Il y aurait lu, je cite : « En 1904, la décision fut prise par la commune d’acquérir le domaine viticole du Puits-Montgelas ». Nous sommes donc fixés sur la propriété du tènement. Cette information y est  clairement confirmée.

Le maire tente de nous faire croire qu’il y aurait urgence de réaliser ces transferts de propriété, or l’hôpital a bien construit l’hospice en 1965, le nouveau bâtiment de médecine en 1978, la nouvelle maternité en 1989 et le plateau médico technique bloc en 1998. La propriété des terrains n’a pas empêché ces travaux et nous ne voyons pas pourquoi tant de hâte subitement, et quand vous dites ne connaitre le propriétaire des terrains, comment ont été délivrés les différents permis de construire ? Il fallait l’autorisation du propriétaire du terrain, c’est-à-dire la commune.

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé :

Concernant l’erreur de l’administration on ne peut que douter, puisque d’une part pour la préfecture c’est les bons éléments qui ont été envoyés et que par ailleurs vous avez répondu à plusieurs reprises à Mme Palandre que la valeur donnée par France Domaine était de 1 et 0 euros ce qui n’est pas le cas bien évidemment.

On peut sincèrement s’interroger sur la qualité des informations qui avaient été fournies en juin aux élus pour délibérer sur les deux délibérations concernant le sujet relatif à l’hôpital de Montgelas.

Virginie Bodard

Elle cite des passages du livre de M. Malachina (directeur de l’hôpital) qui montre que les terrains appartiennent bien à la commune.

 

Vote : Contre

N° 3

TRAVAUX D’AMENAGEMENT EXCEPTIONNELS CONTRE LES CRUES DU MERDARY

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé :

Dans l’étude il y a deux propositions en page 6. Pour résumer, si on prend le cas de la crue centennale, propositions sont :

1)    Réaliser une capacité de rétention de 7100 M3 et maintenir la canalisation d’évacuation à son diamètre actuel de 1 m.

2)    Une capacité plus faible de l’ordre de 2 800 M3, et, comme le débit de fuite sera supérieur, agrandir la canalisation de fuite à 1,4 mètres.

Dans ce cas, l’étude est très claire, il y aura des débordements place Barbusse et rue Gambetta… puisque les canalisations d’eaux pluviales situées après sont sous dimensionnées.

On peut supposer que c’est une question de prix. Mais nous n’avons pas l’estimation de la solution la plus efficace.

 

VOTE : Pour

 

N° 5

ZAC VMC : approbation du Compte Rendu à la Collectivité Locale pour 2010

 

Michelle Palandre :

CRACL : AMENAGEMENT DE LA ZAC VMC /GIVORS Développement.

(Il s’agit d’un rapport annuel de Givors développement sur l’aménagement de la ZAC de VMC dont elle a été chargée par la mairie)

 

Avant de vous poser les questions qui nous intéressent concernant le CRACL, je souhaiterais vous faire part de deux évènements pénibles qui nous ont compliqué la tâche :

D’une part, la taille de la police sur le tableau joint au compte rendu : je veux bien admettre que je ne sois  plus de la première jeunesse et d’avoir la vue qui baisse, mais là même  avec une loupe, il fallait y mettre beaucoup de bonne volonté pour travailler.

D’autre part, la commission thématique à laquelle je participais, a été gâchée par un élément perturbateur. Je me suis toujours étonnée de sa présence compte tenu qu’il n’a jamais apporté aucun élément, ni aucune réponse à nos questions. Mais si en plus, nous devons supporter son impolitesse envers moi, mais aussi en l’occurrence, ce jour-là, envers  Mr Latreille qui tentait de me répondre, je pense pouvoir dire que tout élément perturbateur n’a pas sa place dans une assemblée, car c’est bien connu ,un élément perturbateur empêche ceux qui veulent travailler de le faire correctement. Si c’était pour tenter de me déstabiliser, c’est raté, parce que, moi, les gens qui aboient ne m’ont jamais traumatisée.

 

Maintenant concernant le compte rendu de Givors développement pour la ZAC de VMC :

On constate un déficit certain de 3 030 000 €, compensé par 2 000 000€ du Grand Lyon, 696 000€ par la commune de Givors et 330 000€ par la région.

 

Vous estimez des recettes prévisionnelles de 4 000 000 pour la vente des parcelles restant à commercialiser. Nous souhaitons vivement bien entendu que cela se réalise rapidement, mais  cela reste aujourd’hui seulement  du prévisionnel donc pas sûr d’aboutir.

 

Les Pertes d’EPORA  s’élèvent à  4 Millions d’euros.

Nous sommes donc aujourd’hui en face de 7 Millions d’euros de pertes sèches et 4 000 000€ d’éventuelles recettes. Je pense qu’avec de tels résultats, il est légitime que quelques remarques et questions  s’imposent.

 

Givors développement est rémunéré pour 369 022€ (368 627 € sur le tableau des commissions), belle rémunération pour une opération aussi déficitaire.

 

Concernant les  purges des fondations et le compactage (P.7) qui sont présentés dans le bilan comme une commande groupée pour un montant de 2 144 077€ :

Les travaux de purges étant pris en charge par EPORA (qui a bénéficié des fonds du plan de relance de l’économie engagés par l’état) et le compactage par Givors développement, on a eu le temps lors de la commission de me préciser qu’EPORA refacturait 50% à Givors développement du montant de la purge soit 417 140€. Très bien, sauf que la DGS, nous communique une note qui dit que la facturation n’est pas de 50%, mais 60%. Vous êtes sûrs que ce n’est pas le contraire ? 40% refacturés par EPORA et non 60%.

Du coup, suite à mon intervention en commission le 13/09/2011, le bilan 2010 de la ZAC VMC à changé.

Les postes comptables changés par exemple sont :

1- La libération des sols de 2 425 205, passe à 2 504 186

2 - Les travaux d’aménagement, de 6 024 958 passent à à 5 945 977

21 - Les marchés de travaux, de 5 593 493 passent à 5 514 513

 

Mais dans le bilan, le montant total Compactage + Purges est de 2.144 077€ ; Or,  sur le tableau le montant de la purge est de 338 160 pour 40%, donc 845 400 au total (parce que nous avons le calcul avec le bon pourcentage, soit 40% et pas 60% comme vous le mettez dans le tableau).  La différence de 2.144.077- 845 400 = 1.298 677. Pourquoi retrouve- t- on sur le tableau un montant de 1.672 839 € ? soit un écart de 374 162 €.

(Astérisque qui renvoie à une note de bas de page qui n’existe pas)

 

Mr Latreille n’a pas su me répondre en commission, ce que je peux  comprendre, et m’a promis une réponse pour le lendemain matin, 3 semaines après, je n’ai pas eu cette réponse, c’est pourquoi je reformule ma question aujourd’hui.

 

Pour le reste, en ce qui concerne la cheminée, je dirais que si on est certain qu’elle ne représente aucun danger, il ne me semble pas urgent d’envisager des dépenses dans l’immédiat.

Pendant que l’on est sur la ZAC de VMC, nous avons reçu et été alerté par des professionnels d’une invitation faite en collaboration avec le garage FIAT, le maire, et Givors Développement  à l’inauguration d’un garage privé. Est-il normal que la commune finance enveloppes, affranchissement pour le compte d’un particulier ? Ceux qui ne se sont pas installés dans la ZAC  apprécieront.

Jean-Marc Bouffard-Roupé :

Manifestement, il existe une convention entre EPORA et les collectivités territoriales pour le cas des purges des sols qui justifie une prise en charge à 50%., ce qui a été dit au cours de la commission thématiques, suite aux questions posées par Mme Palandre, il s’avère que c’est en fait 60 / 40 . Quand est-il exactement ?

 

Comme l’a déjà évoqué Mme Palandre, bon nombre de lignes du bilan 2010 ont changé entre la commission thématique et le conseil municipal. On ne peut qu’être surpris, puisque le bilan du CRACL fait partie du bilan 2010 de GD qui a normalement dû être déposé au tribunal de commerce en juin 2011.

Comment peut-on modifier un bilan dont la date de dépôt est échue ?

Vote : Contre

 

N° 7

ADMISSION EN NON VALEUR DE PRODUITS IRRECOUVRABLES

Il s’agit de décider que certaines dettes vis-à-vis de la mairie seront effacées par non solvabilité.

Jean-Marc Bouffard-Roupé :

Lors de la réunion de la commission des finances de juin dernier, il lui a été demandé de se prononcer sur la remise gracieuse d’une dette de 5 968,88 euros pour des arriérés de loyers et charges concernant Mme Bougherara, ancienne conseillère municipale. Après les explications données par M. Daye (directeur financier de la commune) que nous remercions vivement des précisions qu’il nous a données, la commission des finances a donnée un avis défavorable.

Nous devons nous assurer que la position de la commission des finances est respectée sur le point que je viens d’évoquer. Il faut donc nous fournir le détail des admissions en non valeur demandées dans cette délibération pour l’ensemble des exercices afin que nous sachions précisément à quoi correspond ces demandes d’admission en non valeur.

Vote : Contre

N° 10

ACHAT GALETTE COMMERCIALE CASANOVA

Michelle Palandre :

Comme vous le savez, j’ai déposé une requête de demande d’annulation de la délibération du 24.06.2010, auprès du tribunal administratif,  relative au protocole signé entre la commune et l’OPAC pour la vente de cette galette commerciale.

Le but de cette délibération était d’autoriser le maire à signer le protocole. Celui-ci donnait le détail de la libération des locaux commerciaux avec des montants bien précis des indemnités d’éviction des deux commerçants occupants les locaux  pour un montant total de 240 000€, et des dates de libérations des locaux. Le protocole précisait également que l’OPAC s’engageait à céder à la commune cette galette commerciale pour un montant de 265 000 (indemnités d’éviction comprises).

C’est seulement si les objectifs définis par le protocole n’étaient pas réalisés dans les douze mois que les parties s’engageaient à solliciter France DOMAINE, ce qui a été le cas puisque nous avons aujourd’hui l’estimation de France DOMAINE qui est de 265 000€. Est-ce une heureuse coïncidence que le montant soit strictement identique, est-ce que l’on peut supposer que les deux parties avaient déjà l’estimation  de France DOMAINE à ce moment-là ? Je n’espère même pas une réponse à cette question, mais j’ai quand même ma petite idée.

Pour maintenir ma ligne de conduite qui n’a pour but, uniquement que de défendre les intérêts des Givordins, je dirais que compte tenu de cette nouvelle délibération qui me convient ,puisqu’elle respecte l’estimation de France Domaine, malgré le fait que je ne comprends toujours pas pourquoi, vous avez compliqué les choses en signant ce protocole avec l’OPAC, puisque finalement les indemnités d’éviction  ne regardaient pas la commune, donc ne donnaient pas lieu à l’avis du conseil municipal, je n’ai ni de temps, ni d’énergie à perdre pour maintenir ma requête pour l’annulation de la délibération du 24.06.2010 qui devient caduque de par la délibération de ce jour. Je vous informe que j’informerais rapidement le tribunal administratif du retrait de ma demande d’annulation.

 

Vote : Pour

 

N° 14

CONSTRUCTION D’UN BÂTIMENT A USAGE D’ACCUEIL DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT

Il s’agit d’un projet de transfert des activités de centre aéré de La Rama sur le plateau de Montront

Jean-Marc Bouffard-Roupé :

Il va de soi que, sur le principe, nous sommes d’accord pour la réalisation de ce nouvel équipement. Cela dit, cette délibération est un fourre-tout dans laquelle on nous demande de donner un chèque en blanc au maire sans avoir aucune garantie.

Nous souhaitons que le contenu en soit revu de manière à ce que cette délibération s’arrête au choix du programmiste, une fois que l’on aura connaissance du contenu de son étude, il faudra revenir devant le conseil municipal pour nommer un maitre d’œuvre et le cas échéant valider les procédures d’usage.

 

Virginie Bodard

Se prononce contre le transfert du centre aéré à Montrond.

Vote :  Contre

 

N° 18

RESIDENCE DE BRUNO ROSIER A LA  MOSTRA DE GIVORS
DEMANDE DE SUBVENTIONS

Le maire propose de financer à hauteur de 90 000 euros un projet de réalisation d’horloge numérique  (!!!)

Jean-Marc Bouffard-Roupé :

Dans le contexte économique actuel, il est demandé à chacun d’entre nous de faire des efforts et il sera sans aucun doute indispensable d’en faire bien plus que l’on veut bien nous le dire et cela de quelque coté que se soit.

L’état et les collectivités territoriales doivent regarder de très près chaque dépense.

Nous pensons que les 30 000 euros pris en charge par la commune seraient beaucoup mieux utilisés en les affectant au contrat scolaire pour les jeunes étudiants.

Concernant les 40 000 euros supportés par la DRAC et la région nous pensons qu’ils seraient beaucoup plus utiles pour le Théâtre communal, lequel risque d’après la presse locale, de se voir supprimer une part importante de la subvention de la DRAC, du fait que vous n’auriez pas informé cette dernière du changement de gestionnaire du théâtre.

Un manque d’information que vous pratiquez au quotidien à notre égard.

Dépenser 90 000 euros, dans le contexte économique actuel, pour une horloge vidéo c’est complètement déplacé, il est inutile de s’engager dans des dépenses aussi exorbitantes, surtout si ce projet devait finalement obtenir la même réussite que la fontaine place Carnot.

 

Vote : Contre

 

N° 24

VŒU DU CONSEIL MUNICIPAL

NON AU DENI DE JUSTICE QUI FRAPPE LES ANCIENS VERRIERS

 

Michelle Palandre :

Nous ne prenons pas part au vote mais on peut quand même s’étonner que la majorité municipale soutienne les verriers victimes de la pollution et que dans le même temps, elle construise sur le même terrain des locaux commerciaux avec le sol non dépollué… !

No comment !

 

(Les textes en italique sont écrits par Alain Pelosato)

 

Givors, le 3 octobre 2011