CONSEIL MUNICIPAL DU 19 AVRIL 2012

Le maire et sa majorité étaient très tendus. Il est vrai qu’ils avaient de quoi s’inquiéter : délibérations présentées sans les pièces qu’exigent la loi, recul du maire sur le site d’implantation du centre aéré de La Rama, erreur du maire dans l’arrêté de délégation de signatures aux conseillers municipaux, fuite honteuse de la conseillère municipale qui avait reçu cette délégation annulée par le tribunal administratif, menaces du maire suite à une intervention, etc.

 

Vote du compte rendu du précédent conseil municipal de janvier 2012

Jean-Marc Bouffard-Roupé

Lors de la présentation de plusieurs délibérations concernant le projet des nouveaux statuts du SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU GIER RHODANIEN (SIGR), nous avons une nouvelle fois demandé que nous soit communiquée une copie de l’étude des aléas des crues du Gier, qui est à l’origine de l’arrêt des constructions des lotissements du quartier des Cornets.

A plusieurs reprises nous avons demandé une copie des arrêtés préfectoraux et ou municipaux concernant les risques hydrauliques pour les deux lotissements.

Nous vous réitérons ces demandes faites à plusieurs reprises en séance du conseil municipal.

Nous avions déjà fait cette même demande il y a exactement 1 an.

Nous n’avons obtenu aucun élément concernant ces documents. Nous vous réitérons notre demande, et nous souhaitons que ce point soit noté au compte rendu du conseil municipal.

Nous avons aussi demandé des informations concernant l’utilisation du budget communal qui avait été voté pour l’indemnisation des victimes.

Nous avons reçu un document de la part de M. Fuentes, qui ne répond pas complètement à notre demande, puisque les destinataires des fonds ne sont pas identifiés.

Nous vous demandons de compléter la réponse qui nous a été apportée ce point.

 

DISPOSITIF FISAC/REGLEMENT POUR LE FINANCEMENT DES TRAVAUX DE DEVANTURES COMMERCIALES :

Abaissement du seuil plancher des dépenses subventionnables

Présentation des visuels qualitatifs des travaux de devantures envisagées

Extension du périmètre d’intervention à la rue Pierre Semard (secteur de la gare de Givors Ville)

 

DISPOSITIF FISAC/REGLEMENT POUR LE FINANCEMENT DU CONSEIL ARCHITECTURAL ET LE CONSEIL POUR L’AGENCEMENT :

extension du périmètre d’intervention à la rue Pierre Sémard

 

 

Michelle Palandre

J’approuve le fait d’avoir baissé le seuil d’intervention de 5000 à 3000€. Par contre, j’ai du mal à comprendre l’intérêt d’avoir prévu des commerces sous les nouvelles constructions de la rue Pierre Sémard, à quelques mètres des rues du centre-ville, où  on a  déjà bien du mal à avancer pour créer de nouveaux commerces dans les locaux vides. Vous auriez peut-être pu envisager du stationnement du  style par exemple «  semi fermé », pour diminuer l’engorgement des véhicules de la gare ou du centre. Je pense qu’à court terme, ça pourrait être une source de rentabilité, car j’ai bien peur qu’on se retrouve encore avec des surfaces commerciales vides, ce qui pour le coup, ne sera  pas rentable du tout.

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

D’autant que coté commerce et centre commerciaux, on ne peut que regretter la fermeture de Netto sur plaine Robinson et le fiasco du centre commercial de Bans pour lequel d’ailleurs vous semblez être incapable de pouvoir fournir le certificat de conformité. Il serait dommageable que la commune soit soumise à une astreinte en attendant d’être en mesure de pouvoir fournir ce document.

Ce certificat de conformité existe-t-il ?

 

VOTE : Pour

 

AVENANT AU CONTRAT PLURIANNUEL 2008/2012 AVEC LE CONSEIL GENERAL

Il s’agit d’un contrat entre la commune et le département pour le versement de subventions du Conseil général. Ce contrat est constamment modifié par le maire !

 

Michelle Palandre

Il est inadmissible que le tableau du deuxième avenant ne nous a été remis que le jour de la commission et la note de synthèse avec la convocation au conseil municipal. Comment voulez-vous qu’on traite une délibération aussi importante en quelques minutes ? Il aurait été intéressant de pouvoir en débattre avec précision en commission. Pour une fois que vous prenez la peine de nous fournir une note de synthèse, on s’aperçoit que le tableau soulève beaucoup d’interrogations.

 En effet, les montants annoncés dans cet avenant sont étonnants. Notamment pour le CTM. On passe de 5 667 500 € sur le premier avenant à 4.5 Millions d’€ sur le deuxième. On se souvient tous de l’enveloppe prévisionnelle, qui avait été fixée à 6.8 M€ (annulée par le tribunal administratif), puis de 3.4 M€, annoncés dans la dernière délibération traitant du sujet, et nous avons eu connaissance d’un autre montant annoncé à CANOL, dans un courrier que vous leur avez adressé le 21 mars 2012 et qui annonce une enveloppe de 6.2 M€ et que vous confirmez dans votre note de synthèse. Il va coûter combien finalement ce CTM ? Le savez-vous vous-même ? Le conseil général est-il informé de toutes ces modifications qui portent sur plusieurs millions d’euros à chaque fois ? Comment lui communiquez-vous le coût de l’opération pour obtenir sa subvention ? Dans votre tableau, il y a deux colonnes. Une pour le coût de l’opération, et une autre pour « le montant dépense subventionnable ». Mettez les bons montants dans les bonnes colonnes et tout le monde y retrouvera ses petits.

Donc finalement ce tableau ne veut plus rien dire.

Je pourrais vous citer d’autres exemples que le CTM. Il s’agit tout de même d’une subvention totale de plus de 9 Millions d’euros. Je m’étonne que pour un montant aussi important, il y ait des variations de montants et de projets aussi importantes sur 4 ans. Parce qu’il n’y a pas que pour le CTM que les choses ont changé. Souvenez –vous du pôle petite enfance, vous aviez démarré à 9 Millions d’euros et nous n’en sommes aujourd’hui qu’à 1.6 Millions. Et concernant la ligne ZAC VMC dans le premier avenant, la passerelle n’était pas l’ordre du jour ! Donc à quoi correspondait ce montant de 1 100 000 Euros ? Je veux bien qu’il puisse y avoir des évolutions mais à ce point- là, ça relève d’un manque d’anticipation. Je comprends que vous avez pu payer certains projets avec vos excédents issus des impôts locaux. Mais alors ? Faites un choix. Soit vous baissez les impôts locaux et vous profitez des subventions. Soit vous maintenez le montant des impôts et vous faites faire des économies à l’Etat en renonçant à certaines subventions. Cela permettra aux Givordins de payer moins d’impôts à l’Etat. Là, vous prenez le beurre et l’argent du beurre !

Je n’ai pas l’habitude de faire de politique nationale au sein du conseil municipal, mais je comprends que Nicolas Sarkozy demande aux collectivités de participer à l’effort de la réduction de la dette. Alors vous allez me dire que la commune n’a plus de dette, mais dites-moi, au total vous devez en être à environ 23 Millions d’euros de subventions que vous touchez... Il faudrait peut-être  que cet argent soit utilisé  avec un peu plus de sérieux. Ne serait-ce qu’en sachant exactement ce que vous voulez réellement faire ou ne pas faire, une bonne fois pour toute. Moi j’ai l’impression quelque fois d’être en face de gamins qui jouent avec une boite de LEGO. On construit, on ne construit plus, on démolit, on ne démolit plus. On construit le CTM à Bans, puis on le laisse où il est. On construit le centre d’accueil  à Montrond, et puis non finalement, on va le laisser à la Rama. Sauf que là, c’est avec l’argent de la collectivité que vous jouez, donc tout cela est très inquiétant.

 

Note :

Modifications du contrat :

-  pôle culturel : 2.1M à 3M

-  CTM: 5 667 500€ / 6.8M / 3.4M / 6.2M / 4.5M

-  CLSH: 1.1M / 2.5M

-  Rénovation des écoles: 2.375M / 1.5M

-  Réhabilitation: 1.228M / 800 000

-  acquisition: démolitions: 2 047 330 / 313 000

-  ZAC VMC: 1.1M / 350 000

 

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

Comme le rappelle Madame Palandre pour ces projets en partie financés par le département, on constate de nombreuses variations des montants. Pour certains projets, on a des augmentations de plus de 40%, pour d’autres, on retire près de 700 000 euros au prétexte que cela sera financé sur 2015 et 2016 dont les études, qui sont normalement faites préalablement à la réalisation.

En tous cas, une fois de plus, on ne peu que regretter les approximations fantaisistes qui nous sont présentées au fil du temps pour les mêmes dossiers.

Comme pour la commune, le département établit son budget en fonction des prévisions qui lui sont apportées. Comme pour la commune, c’est ce budget qui détermine la fiscalité départementale. Au final, c’est toujours les mêmes qui payent.

L’argent public que reverse le département sous forme de subvention aux communes ou aux associations doit-être bien utilisé et, de plus, il doit-être utilisé à ce qu’il est destiné au moment de sa demande.

Par exemple, lorsqu’une subvention demandée au conseil général pour « ….Favoriser le vivre ensemble à travers des actions d’échanges, de partage, de solidarité de fraternité, d’amitié, égalité, liberté, générosité, justice et anti racisme…. », et que finalement cette subvention vient alimenter une association dont le président, M. Djamel Saadna, maire adjoint, grâce à cette subvention inondera la commune d’un torchon dans lequel il déversera son fiel sur une bonne partie des élus de ce conseil municipal et d’anciens élus au travers de diverses calomnies et grossièretés, cela ne semble pas coller avec les intentions et l’objet social avancé par l’association.

Monsieur le maire et conseiller général, vous qui avez accordé cette subvention à cette association, compte tenu de l’utilisation qui a été faite des deniers publics, vous auriez dû demander la restitution de la subvention à ce triste personnage qui préside l’association « Faire comme à Givors ». Interpellé par Madame Palandre, devant cette assemblée, vous avez dit ne pas être au courant de quoi que se soit, alors que c’est vous qui avez attribué cette subvention.

Au travers de ces comportements grotesques, c’est la réalité des drôles d’individus que vous êtes l’un et l’autre qui est mis en évidence

Par contre, d’autres associations, réellement au service de vraies causes auraient sans doute eu besoin de cet argent (argent public) pour faire avancer leur cause.

 

Passi et Saadna ont accusé le coup, ils étaient sur la défensive. Tétanisé, Passi a menacé de porter plainte en diffamation. Or il n’y a aucune diffamation car les faits sont établis.

 

VOTE : Abstention

 

PROTOCOLE D’ACCORD RELATIF AUX ACTIONS DE PREVENTION EN DIRECTION DES JEUNES DE 12 A 25 ANS

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

Dans ce protocole, il est fait référence à 4 annexes, qui détaillent

ü  Le Diagnostic qui a été fait,

ü  Les axes prioritaires, ainsi que la déclinaison opérationnelle de ces axes et

ü  Les supports d’évaluation des actions.

Aucune des 4 annexes nous ont été communiqués. Il est donc impossible d’autoriser le maire à signer ce protocole, puisque les élus ne sont pas convenablement informés du dossier.

D’autre part, nous n’avons pas connaissance du budget prévisionnel de cette opération, ni du coté de la commune, ni coté conseil général.

De plus, sur la page de garde du protocole, il est précisé que les actions s’adressent à des jeunes de 12 à 25 ans.

A la page MISE EN PLACE DE LA COVENTION CADRE

Dans les paragraphes 1 et 2 il est fait référence à une population de jeunes de 12 à 21 ans.

A l’ARTICLE 1 du PROTOCOLE TERRITORIAL

C’est à nouveau à une population de jeunes de 12 à 25 ans.

Quel est la tranche d’âge concernée ?

S’agit-il de la tranche d’âge 12/25 ans ou 12/21 ans ?

Si c’est la tranche 12/25, existe-t-il des dispositions ou des actions particulières pour la tranche 12/21 et d’autres choses pour les 22/25 ?

 

VOTE : Abstention

 

MODIFICATION DU REGLEMENT INTERIEUR DE LA COMMANDE PUBLIQUE POUR LES MARCHES PASSES SELON LA PROCEDURE ADAPTEE

Jean-Marc Bouffard-Roupé

Il existe un code des marchés publics qui définit précisément les règles et procédures à mettre en œuvre. Il suffit déjà de respecter ces règles, il n’y a pas besoin de compliquer les choses, d’autant que vous avez du mal à appliquer convenablement les règlements existants.

La suite du conseil municipal confortera notre propos.

De plus dans les dispositions liminaires au titre 1 de ce document modificatif de la commande publique que vous nous proposez, il est fait référence « ….à la bonne utilisation des deniers publics…. ».

Ça ne coûte rien de le dire, par contre dans la réalité nous en sommes aux antipodes, tout le monde se souvient du budget des photocopieurs qui était de près de 150 000 euros annuel. Nous avons dénoncé cette situation pour que finalement il se trouve aujourd’hui aux alentours de 60 000,00 euros. Mais pendant combien de temps cette anomalie a perduré ? Il y a aussi le parc automobile et plus particulièrement les véhicules affectés au cabinet du maire, pas moins de 6 véhicules en 2009 dont 2 voitures qui ont la particularité de ne parcourir aucun kilomètre mais de consommer pas moins de 2000 euros de carburant, une preuve de l’attention toute particulière qui est portée aux deniers publics.

Monsieur François Badie (Directeur du service central de la prévention et de la corruption) a trouvé la situation suffisamment troublante pour saisir monsieur le procureur de la République de Lyon.

 

VOTE : Contre

 

 

CHANTIER D’INSERTION DES PATRIMOINES POUR L’EMPLOI
CONVENTION AVEC L’ASSOCIATION SAINT GENIS EMPLOI RHÔNE ALPES

Il s’agit d’un marché avec une association d’insertion pour l’entretien de la colline Saint Gérald.

 

Michelle Palandre

Moi, j’ai deux problèmes avec cette délibération. D’abord sur le fond.

Ça fait 3 ans qu’on revient sur cette délibération concernant l’insertion. J’aime beaucoup le château de ST Gérald, et hormis le fait que j’avais déjà évoqué l’an dernier qu’il ne soit pas certain que ce soit la bonne solution d’isoler des personnes sur une colline pour les réinsérer dans la vie sociale, je commence à me demander comment on peut occuper autant de personnes, aussi longtemps pour entretenir 3 pierres et demi et quelques M2 de chemin et colline. Ça me fait penser au mythe de  Sisyphe (vous vous souvenez de ce roi légendaire de Corinthe, qui fut condamné dans les enfers à faire rouler une pierre sur la pente d’une montagne, pierre qui retombait toujours avant d’avoir atteint le sommet. A.CAMUS en a fait le symbole de la prise de conscience de l’absurdité de la vie). Alors si vous pensez redonner de l’espoir à des gens désabusés en leur faisant prendre conscience de l’absurdité de la vie, on ne doit pas avoir le même sens de la pédagogie. Et le deuxième problème, qui vous allez le voir rejoint le premier, concerne la forme. En  comparant  les cahiers des charges de 2011 et 2012, je me suis dit que je n’étais pas tombée loin avec cette réflexion. Il y a exactement les mêmes travaux programmés, concernant les mêmes murets, les mêmes barrières sur les mêmes lieux et qui représentent 27 semaines de travail. Et je parle de maçonnerie. Pas de jardinage ou de débroussaillage qui doivent être repris toutes les années. Alors,  soit, il y a une équipe qui monte la nuit pour démolir ce que fait l’équipe de jour, soit  l’association se moque de vous. Ou vous êtes  d’accord avec cet enfumage. C’est la moitié du cahier des charges qui n’est pas respecté. L’association a-t-elle été payée pour 50% de la convention ou pour  la totalité ? Au chapitre 5 du cahier des charges 2011, il est précisé que les versements se font sur présentation de factures et que le solde est versé sur présentation du bilan financier et au terme de la prestation. Pourquoi n’a-t-on pas le bilan financier 2011 ? Pouvez- vous  nous dire quel a été le montant exact réglé pour 2011 avant de nous embarquer sur l’année 2012. D’ailleurs, et c’est troublant, ce chapitre 5 a disparu sur le cahier des charges 2012.D’autre part, la convention est signée du 01.01.2012 au 31.12.2012. Vous nous demandez de voter le 19.04.2012. Donc vous avez déjà perdu 4 mois. Car il n’est pas pensable, et en tout cas pas légal qu’il ait pu y avoir des contrats de travail avant la signature de cette  convention. Donc, encore 18 semaines pour rien.

D’autre part, avez-vous respecté la législation sur les marchés publics ? A savoir, ce marché a-t-il fait l’objet d’une publicité préalable ? Ce n’est pas spécifié dans la délibération.

Et pour revenir sur le fond, vous nous aviez laissé entendre que ces personnes pouvaient intervenir sur des actions ponctuelles auprès de la population, comme le nettoyage du parking suite aux inondations du Merdary, mais ça fait déjà 3 ans, ou aider les habitants  de la Promenade Maurice Thorez lors de leur problème d’ascenseur. On a rencontré ces habitants, ils  n’ont  vu personne pour les aider. J’ai pu noter dans le compte rendu de commission qu’il s’agissait d’une intervention ponctuelle sur la tour N°2. Mauvaise pioche, c’est justement des habitants de la tour N°2 qui nous ont dit n’avoir vu personne. Ce qui est très décevant, car pour le coup, là, j’aurais pu trouver cela intéressant. Ensuite, m’a-t-on dit en commission, vous réfléchissez à d’autres actions. Mais à quelles actions concrètes ?

Pourquoi, par exemple, ne pas  leur faire repeindre les devantures des commerces fermés. Ne serait-ce que pour donner une bonne image  du centre-ville ?

Sinon, conclusion : Insertion = fiasco = subvention de 163 510 €  gaspillée, une fois de plus !

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

Visiblement, il n’est pas fait état de l’existence d’un appel d’offre pour cette commande qui représente pourtant un montant de 163 510 euros. C’est en contradiction avec la soi-disant rigueur que vous voulez afficher en proposant la modification du règlement de la commande publique.

Si toutefois il y a eu un appel d’offre, il est indispensable de communiquer aux élus le résultat de la consultation et les critères qui ont permis le choix du prestataire finalement retenu, ce qui n’est pas le cas.

 

VOTE : Contre

 

CONSTRUCTION D’UN NOUVEL ACCUEIL DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT
CHANGEMENT DU SITE D’IMPLANTATION

Après avoir fait délibérer le conseil l’année dernière pour une implantation sur les Hauts de Montrond, le maire a changé d’avis, et revient à une implantation à La Rama !

 

Michelle Palandre

Alors là je ne vous cache pas que je suis soulagée que vous ayez enfin compris que ce centre d’accueil devait se faire à la Rama, ce qui était une évidence pour tout le monde, sauf pour vous apparemment. Par contre,  pour la pirouette qui vous a permis de vous en sortir en brandissant l’histoire du COL, là, je suis désolée de vous dire que  personne n’y a cru. Parce que nous dire, « je ne voulais pas en parler parce que je ne voulais pas qu’on dise que j’accusais l’Etat d’être responsable du fait que la RAMA devait déménager à cause du COL ». Alors là, ce serait bien la première fois que vous n’accusiez  pas l’Etat d’être  responsable de ce que vous ne pouvez pas faire. Ça, en tout cas, pas à moi.

Le problème du COL reste flou, le préfet lui-même l’a qualifié de mythe. Il disait qu’il n’était ni faisable, ni raccordable, ni finançable. Et le ministre des transports a répondu à un maire qui s’inquiétait du tracé du COL que ce dossier n’était pas enterré du tout. Donc pour le moment, rien  n’est réellement réglé.

De plus, quand on lit le courrier que vous envoyez le 16.02.2012 aux habitants du quartier de Montrond, dans lequel vous dites, je cite «  nous attendions la décision de Conseil Général pour l’élargissement de la départementale qui conduit au chemin de la rama, cette route présentant en l’état une dangerosité excessive pour la circulation des cars. Malheureusement, le département nous a récemment informés qu’il avait définitivement abandonné ce projet, il nous donc fallu réfléchir à d’autres solutions ». 

Que s’est-il passé depuis cette lettre, la route n’est-elle plus dangereuse pour les cars ?

On sait tous ici que c’est le chemin de la Rama qui est dangereux, qui relève de la compétence du Grand Lyon, donc pourquoi raconter des histoires aussi incroyables quand il aurait été tellement plus facile pour vous d’accuser l’Etat. Puis vous leur parlez d’histoire d’argent, en expliquant que le terrain de la Rama ne vaut que 675 000€ et que des promoteurs vous ont proposé d’acheter les terrains de Montrond pour  3.7 M€. Mais que votre choix n’était guidé que par l’intérêt des petits enfants de Givors. Juste un détail, à Montrond, l’offre fait l’objet  de 23 000 M², le centre d’accueil porte sur 6 500 M².

Et juste une question, la proposition des promoteurs, elle tient toujours ?

Enfin, l’essentiel est que les enfants pourront profiter d’un lieu réellement adapté à un centre d’accueil, et que vous ayez convenu que vous alliez faire une grossière erreur.

Dommage, que votre entêtement va coûter 40 000€ à la commune pour indemniser les études pour le projet de Montrond.

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

Le paiement des quatre arcgitectes du projet abandonné doit faire l’objet d’une délibération à part.

 

Virginie Bodard

Ça fait 10 ans que je dis qu’il faut refaire le chemin de La Rama. A propos de votre faux prétexte du COL, on s’est battus contre le COL ! Vous avez dit un jour en réunion que même avec le danger du COL vous persisteriez pour garder le site de La Rama. Je suis étonné de votre manque de pugnacité. Vous avez également utilisé des menaces envers els habitants de Montron en leur disant : « Puisque vous ne voulez pas du centre aéré, vous aurez un bâtiment de plusieurs étages. »

 

VOTE : Pour

 

NOMINATION DU JURY RELATIF AU MARCHE DE MAITRISE D’ŒUVRE POUR LA CONSTRUCTION DE L’ACCUEIL DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT (ALSH)

Virginie Bodard s’est présentée pour représenter l’opposition dans ce jury, de même que Boudjellaba. Les deux candidats ont souhaité être titulaires. Oe le maire n’a réservé qu’une place de titulaires à l’opposition. Il a donc fallu procéder à un vote à bulletin secret.  Les élus de la majorité n’ont pas participé au vote sauf quelques membres ; C’est Virginie Bodard qui a été élue titulaire.

 

 

DECLASSEMENT DU DOMAINE PUBLIC DE LA PARCELLE AH 284

Il s’agit de déclasser cette parcelle du domaine public pour en vendre une partie à l’OPAC pour construire des logements sociaux sur la plaine Robinson

 

Michelle Palandre

Si vous le voulez bien on va reprendre le calendrier du projet :

2005 : soit il y a 7 ans,  une délibération décide le déclassement de la parcelle non cadastrée.

Juin 2010 : une délibération est proposée  pour autoriser le maire à signer un protocole qui prévoit le déclassement de la parcelle AH 284. Soit, exactement la même chose que vous nous proposez de voter aujourd’hui. Sur le calendrier d’application du protocole le  déclassement  de cette parcelle est prévu le vendredi 23.07.2010.

Que s’est-il passé exactement ?

Avez-vous signé ce protocole ? Si non, pourquoi ?

Si oui, quand ? Et dans ce cas quels sont les aléas qui n’ont pas permis le respect du protocole.

Je me permets de vous rappeler  quand même, que nous devons en être au quatrième protocole qui n’a pas abouti.

Je pense aux  protocoles avec l’OPAC pour la Rue Vieille du Bourg, celui de l’îlot Longarini, celui de la galette Casanova, sans oublier celui que vous avez signé avec le Grand Lyon pour l’ilot Salengro, puisque nous avons vu dans un des derniers conseils que tout n’avait pas été respecté dans les délais.

Vous avez un problème avec les protocoles ? Pourquoi en signer autant si vous n’allez jamais au bout ?

Je pense que vous avez un sérieux problème que je résumerais en deux mots «  Anticipation » et « réalisation ».

Quand vous anticipez, comme pour cette affaire (depuis 2005, je le rappelle), vous n’allez pas au bout, et quand vous réalisez, vous n’anticipez pas. Je pendrais juste comme exemple :

Le lotissement des Cornets qui a couté 3 Millions d’euros  à l’Etat pour lequel vous n’avez pas anticipé les risques d’inondation.

Les voiries de VMC, 2 Millions d’euros  que vous avez réalisées avant de vous rendre compte que le terrain devait être compacté au risque d’endommager ces voiries.

Une crèche au dernier étage d’un immeuble, sans anticiper le parcours des mamans et du personnel.

Des Algécos, 1.2 Millions d’euros, pour agrandir une école, qui ne dureront pas dans le temps.

Vous offrez le patrimoine Givordin à l’hôpital, 7.2Millions d’euros, sans savoir ce que l’ARS décidera dans les années prochaines de l’avenir de l’hôpital.

Vous ne prévoyez pas la protection de la crue centennale pour la ville menacée par plusieurs cours d’eau. Vous n’aviez même pas prévu un plan d’évacuation de la zone commerciale du Gier.

Et j’en passe. Par exemple 40 000€ d’étude pour le centre d’accueil parce que vous n’avez pas voulu écouter les Givordins tout de suite, et vous avez autorisé l’ouverture du LIDL à Bans sans anticiper les risques pour le public et le personnel.

Bref, rien n’est cohérent et tout ça coûte une fois de plus  très cher à la collectivité.

 

VOTE : Contre


 

 

VENTE D’UN FONCIER SIS RUE YVES FARGE A L’OPAC DU RHONE

Cette fois il faut décider de la vente des parties de parcelles de la plaine Robinson à l’OPAC pour la construction de logements sociaux

 

Michelle Palandre

Quand avez-vous délibéré pour la division des parcelles, soit,  la parcelle AH284 et la parcelle non cadastrée ?

Je demande qu’on précise dans la délibération que la surface du terrain de 1500 m² est composée de 1100 M2 de la parcelle non cadastrée et de 400M2 de l’AH284.

Pourquoi  n’avez-vous pas joint le document d’arpentage ?

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

Dans le protocole d’accord que vous avez fait voter en juin 2010 pour le même projet, il y avait l’engagement de votre part et de l’OPAC du Rhône de construire 15 logements en accession sociale à la propriété. Dans la délibération d’aujourd’hui, ces 15 logements en accession n’apparaissent plus, par contre les 33 logements sociaux sont maintenus. La mixité sociale que vous aviez évoquée lors de la présentation de ce dossier en 2010 n’a plus court. Quand on sait également que pour la pointe nord des Vernes, le promoteur « La foncière » n’est plus intéressée pour faire des copropriétés, nous pouvons penser qu’il n’y aura, une fois de plus, que des logements sociaux.

 

VOTE : Contre

 

CIMETIERES COMMUNAUX : REVISION DES TARIFS DES CONCESSIONS FUNERAIRES

 

Michelle Palandre

Tout d’abord, je suis rassurée que quelqu’un s’est  rendu compte que vous aviez fait un copié collé de la délibération de 2010, sur le projet de délibération que vous nous aviez présenté en commission. Cela dit, si vous pouviez les vérifier avant, on gagnerait du temps.

Je remarque que vous n’avez pas seulement modifié les tarifs mais également les prestations, sans l’indiquer dans la délibération. Vous avez enlevé les concessions de 50 ans et vous avez rajouté une durée de 30 ans pour le columbarium, et la taxe de dispersion.

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

Pourquoi cette augmentation n’a pas été faite en même temps que les révisions des autres tarifs des services de la commune, d’autant que les travaux pour le cimetière étaient prévus au budget primitif ? En fait on se retrouve devant une situation qui a déjà été évoquée à plusieurs reprises lors du vote du budget et des tarifications. Vous faites croire que les impôts baissent, ce qui n’est pas vrai, chacune et chacun le voient quand les feuilles d’impôts arrivent, mais par ailleurs, les prix des prestations communales sont augmentés, comme pour le cas qui nos occupe dans cette délibération, alors que ces travaux étaient prévus au budget primitif.

 

VOTE : Abstention

 

 

PRINCIPE D’INDEMNISATION DE MONSIEUR KOURGHELI SUITE A L’ANNULATION DE SON PERMIS DE CONSTRUIRE

Un vrai scandale : le maire avait rédigé ses arrêtés de délégation de signature à des conseillers municipaux de manière illégale, notamment celui donnant délégation à madame Lanier pour l’urbanisme. Ces arrêtés de délégation ont été annulés par le tribunal administratif. Ce qui a annulé le permis de construire d’un habitant de Givors.

 

 

VOTE : Contre

 

Michelle Palandre

Dans cette affaire, se posent deux problèmes. Le premier  est que ce Monsieur et sa famille ont été privés de leur maison pendant 3 ans, parce que le tribunal administratif n’a reconnu comme irrégularité, que le fait que la délégation faite à Mme Lanier était mal rédigée. De ce fait, la signature de Mme Lanier n’avait pas de valeur. Donc annulation du permis. Faites attention Mme Lanier, ne signez pas aveuglément. Assurez-vous que le maire a bien fait les choses. Le deuxième est que cette erreur ne relève que de la responsabilité du maire et non de la commune. Le protocole dont fait référence la délibération est erroné et n’a pas lieu d’être puisque l’assurance indemnise Mr Kourgueli, donc reconnait la responsabilité du Maire dans cette affaire. Il n’est donc plus nécessaire de signer un protocole pour régler cette affaire. Par contre,  si vous le  maintenez c’est uniquement pour obliger  Mr Kourgheli à renoncer à tout recours contre vous, ce qui immoral. 

L’erreur ayant été faite par le maire, et ce protocole n’ayant aucun support légal, puisque le tribunal n’a pas condamné la commune à régler 2000 € à Mr KOURGHELI, nous pensons que c’est le maire qui doit indemniser ce Monsieur, que nous trouvons d’ailleurs très gentil d’accepter une indemnité aussi minime pour réparer le préjudice qu’il a subi, parce que 3 ans sans maison, ça mérite bien plus que 2000 €. Si le maire a décidé de proposer ce protocole qui engage Mr Kourgheli à renoncer à toute action intentée contre la commune de Givors, c’est parce que nous pensons qu’il sait ce qu’il risque si justement ce monsieur avait l’idée de porter cette affaire devant les tribunaux.

Je suis satisfaite de voir que, contrairement à ce qui m’a été opposé en commission, ce soit un assureur  qui prendrait cette indemnité en compte. Comme quoi c’est utile d’avoir un assureur dans l’opposition qui vous explique à quoi sert une assurance et qui fait faire des économies aux Givordins. Je me souviens très bien des réactions de rejet  de tous les membres de la commission. Si ce n’est pas une opposition constructive, ça ! Il  n’y a qu’à me demander quand vous ne savez pas. Par contre, quelle garantie a-t-elle été mise en cause ? Est-ce celle de la responsabilité civile  de la commune ou celle de la Responsabilité Civile du maire ? Nous devrions avoir la quittance d’indemnité transactionnelle qui prouve le règlement de la compagnie d’assurance.

Et qu’en est-il de tous les permis signés par Mme Lanier avant le jugement du tribunal ? La signature de ces permis est sans valeur et donc ces permis ne sont pas valables.

 

Jean-Marc Bouffard-Roupé

Une nouvelle fois, le Tribunal Administratif annule un acte établi par le maire.

Depuis le début du mandat plusieurs délibérations ont été annulées, et maintenant il s’agit d’un arrêté portant délégation de fonction et de signature au profit de madame Lanier, conseillère municipale en charge de l’urbanisme. De ce fait le permis de construire de Mr KOURGHELI a été annulé et engendre des coûts pour dédommagement du plaignant. Finalement une partie de ce qui est dû au plaignant (1250 euros) sera pris en charge par l’assureur de la ville. Par contre les Givordins devront s’acquitter de 750 € pour couvrir la franchise d’assurance ainsi que les frais de procédure et d’avocat, dont-il n’est pas fait état dans la délibération.

La situation mise à jour, pour le cas de madame Lanier, montre que l’arrêté du maire donnant délégation, n’a pas été établi correctement, cela sans doute peut poser des problèmes de validité pour les différents permis de construire que madame Lanier a autorisés depuis le début du mandat et avant la décision du Tribunal Administratif de Lyon du 26/01/2011. Cette situation justifie de s’interroger sur la qualité ou la validité des autres arrêtés de délégation établis par le maire pour d’autres conseillers municipaux pour diverses compétences, comme par exemple pour les marchés publics, la sécurité, la propreté, la circulation etc.….

Le maire n’en est pas a son premier mandat, et pour autant, il ne semble pas maitriser les basiques de sa fonction, on peu aussi regretter que l’encadrement administratif de la commune et des autres administrations concernées n’ait pas vérifié convenablement les documents avant de les valider.

Si cet arrêté de délégation avait été fait correctement, cela aurait évité bien des désagréments à M. KOURGHELI et des frais aux contribuables Givordins.

D’autre part, le protocole ne nous est parvenu que 2 jours avant le conseil, ce délai n’est pas légal.

 

 

Les commentaires et explications en italique sont d’Alain Pelosato.


Givors, le 20 avril 2012