Conseil municipal du 13 octobre 2014

Le maire, M. Passi, ainsi que les autres membres de la majorité n’ont répondu à aucune des nombreuses questions posées. Ils sont restés complètement silencieux au sujet des CRACL 2010 et 2013, dossiers pour lesquels ils ont été mis en grande difficulté…

 

N° 1

DECISION MODIFICATIVE N°2 AU BUDGET PRIMITIF 2014

Des modifications budgétaires, opération d’ordre qui remettent dans les bons comptes, les dépenses qui étaient affectées à des mauvais comptes… Mais la confiance ne règne pas…

 

ABSTENTION

 

N° 2

ADMISSION EN NON VALEUR DE PRODUITS IRRECOUVRABLES

Pour 6701,91 euros de recettes annulées car les mauvais payeurs sont irrécouvrables ! Le poste le plus important étant celui du service enfance pour plus de 3 mille euros…

 

ABSTENTION

 

N° 3

RELATIONS INTERNATIONALES - ATTRIBUTION D’UNE BOURSE AUX ELEVES DU SECONDAIRE

DOMICILIES A GIVORS

Il s’agit d’attribuer une bourse aux élèves givordins du second degré à Givors. La somme est de 4819 euros.

Fort bien, mais…

 

Alain Pelosato

A la commission j’avais demandé de pouvoir consulter la liste des élèves bénéficiaires de cette « bourse ». Monsieur Khouatra m’a répondu que la liste me serait communiquée. Or je lis le contraire dans le compte rendu de la commission, je cite : « Au regard des avis rendus par la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA), ces informations relèvent de la vie privée et ne sont donc pas soumises à la loi du 17 juillet 1978 »

Ceci est complètement faux !

Voilà plusieurs fois que M. Fuentes indique ce mensonge oralement au conseil municipal ou par écrit, et monsieur le maire également dans une lettre récente à Mme Palandre en réponse à un courrier commun de Mme Palandre et moi-même dans lequel nous demandions la liste des bénéficiaires du contrat municipal étudiant.

Je voudrais dire d’abord que ni M. Fuentes, ni M. le maire ne citent le numéro et la date de l’avis de la CADA, il aurait bien du mal à le faire, car la CADA n’a évidemment pas été saisie concernant ces demandes.

Ensuite, je ne vois pas en quoi le fait de bénéficier d’une aide financière publique est du domaine privé ; c’est aberrant de le prétendre ! Tout financement public, comme son nom l’indique, n’est pas du domaine privé !!!!

D’autre part, dans les cas de demande d’informations d’élus municipaux la CADA se déclare incompétente et renvoie systématiquement au Code Général des Collectivités Territoriales !

J’en ai pour preuve un avis récent de la CADA, rendu suite à une demande de M. Bouffard, il s’agit de l’avis de la CADA  n· 20103359·JM du 9 septembre 2010 :

« La commission rappelle, à titre liminaire, qu'elle n'est pas compétente pour se prononcer sur les droits d'information que les conseillers municipaux tirent, en cette qualité, de textes particuliers tel que l'article L. 2121-13 du code général des collectivités territoriales, qui dispose que " Tout membre du conseil municipal a le droit, dans le cadre de sa fonction, d'être informé des affaires de la commune qui font l'objet d'une délibération" ».

Monsieur le Maire, je vous le demande solennellement, vous voudrez bien nous communiquer la liste des bénéficiaires du CME, liste que nous vous avions demandée dans le courrier dont j’ai parlé à l’instant et la liste des bénéficiaires de la « BOURSE » qui fait l’objet de cette délibération.

 

POUR

 

N° 4

REMUNERATION DES INTERVENANTS DES ACTIVITES PERISCOLAIRES

Pour fixer le montant des rémunérations, mais comme d’habitude, ce qui était fait auparavant n’est pas dans les règles…

 

ABSTENTION

 

N° 5

CONVENTION AVEC LE CONSEIL GENERAL POUR L’INSTRUCTION ET LA GESTION DU FONDS D’AIDE AUX JEUNES

Comme tous les ans il s’agit d’approuver la subvention du conseil général pour l’attribution d’aides aux jeunes à la recherche d’un emploi.

 

Michelle Palandre

Le fond d’aide aux jeunes est sans aucun doute utile à beaucoup compte tenu de la situation de pauvreté à laquelle nos concitoyens sont confrontés dans cette ville. Mais la communication est-elle suffisamment efficace ? J’ai le souvenir de problèmes soulevés par un des élus de ce conseil dans une réunion publique que nous avions faite pendant une campagne électorale, élu qui ne connaissait pas le fonds d’aide aux jeunes. Alors que  justement  le fonds d’aide aux jeunes répondait exactement aux problèmes dont il nous parlait. Donc si une personne qui s’intéresse apparemment aux problèmes de cette commune n’en n’a pas connaissance, qu’en est-il des autres ?

 

POUR

 

N° 6

CONVENTION DE PARTICIPATION FINANCIERE ENTRE LA VILLE ET LE GRAND LYON - EMOUS 2013

Cela concerne la politique dite « de la ville » qu’il faudrait nommer la politique des quartiers difficiles, dont Givors est bien muni. Cette compétence est celle du Grand Lyon mais il faut répartir les dépenses entre la ville de Givors et le Grand Lyon…

 

Alain Pelosato

J’aime bien quand tout le monde fait semblant de connaître les sigles et n’ose pas demander. Que signifient les sigles ORU et GSUP ?

Réponse : Opération de renouvellement urbain et Gestion Sociale et Urbaine de Proximité.

 

ABSTENTION

 

N° 7

DEMANDE DE SUBVENTIONS A LA DRAC : PROJETS NATACHA MEGARD (ARTISTE EN RESIDENCE)

ET PRINTEMPS D’ETOILES

Projets « artistiques »… Il s’agit de prendre un artiste en « résidence ». 

On a été échaudé avec le précédent qui a pondu la pendule « HOP » pour un coût de 90 000 euros et qui n’a aucune utilité artistique puisque personne ne sait où elle se trouve…

 

Michelle Palandre

L’œuvre d’un artiste  quelle qu’elle soit ne peut être jugée par ce qu’elle inspire à celle ou celui qui la regarde ou l’entend mais par sa qualité. Je ne me permettrai donc pas de juger les différentes œuvres pour lesquelles j’ai été appelée à voter dans ce conseil parce que je n’ai pas la même conception de la culture que celle qui est adoptée par la majorité, en tout cas pour certains sujets. Mais quand même, comme beaucoup de Givordins, j’ai encore, en travers de la gorge la fameuse pendule HOP à 90 000€ et j’ai appris à me méfier des projets d’artiste en résidence. Je préfèrerais qu’on investisse  pour un patrimoine culturel à long terme comme par exemple l’église Saint Nicolas. Comment pouvez-vous laisser s’écrouler des vitraux signés par des maitres verriers de renom comme Bégule, des tableaux à restaurer  de Sarrabat , un orgue classé et j’en passe. Ce patrimoine est propriété de la commune. Vous en êtes responsable et vous vous devez de l’entretenir et de le préserver. Cette culture restera dans le temps, contrairement aux œuvres éphémères que vous nous présentez. Demandez des subventions à la DRAC, à la région et au conseil général mais faites quelque-chose, parce que vous avez là un patrimoine culturel de valeur et qui est en train de vous échapper à long terme.

 

CONTRE

 

N° 8

SIGNATURE D’UNE CONVENTION AVEC LA COMPAGNIE NATIONALE DU RHONE POUR L’OCCUPATION DU QUAI DE LA NAVIGATION

 

 

Michelle Palandre

Compte tenu que c’est un parking en zone rouge du PPRI du Rhône, donc inondable, la CNR se dégageant de toute responsabilité, il eût été plus raisonnable de signer pour un an avec tacite reconduction… On n’est pas contre le parking, évidemment, mais la convention va à l’encontre des intérêts de la commune…

 

ABSTENTION

 

N° 9

CONVENTION AVEC LA COMPAGNIE NATIONALE DU RHONE POUR L’OCCUPATION DU BAS PORT

 

Michelle Palandre

Je constate que la convention est rétroactive puisqu’elle débute en 2010, alors que l’autorisation d’occupation temporaire avait commencé en 2003 jusqu’en 2023 ! de plus on constate qu’on payait 1133 euros par an alors qu’aujourd’hui on va payer 460 euros ! Pourquoi ne pas avoir réagi avant ? Comme pour la précédente délibération j’aurais signé pour un an avec tacite reconduction avec possibilité de résilier avec motif valable.

 

ABSTENTION

 

N° 10

VENTE DE LA PARCELLE B565 AU PROFIT DE LA SOCIETE SOFIGIER

Encore les conséquences d’un bricolage de parcelles qu’il faut revoir pour que le propriétaire (une entreprise) puisse s’y retrouver…

 

Michelle Palandre

En commission j’ai demandé si France domaine avait tenu compte du PPRI du Gier pour évaluer le prix du terrain. Personne n’a su me répondre. Or la réponse est dans le PLU.  Pour les Zone Ui qui concernent cette délibération, il est indiqué qu’elles sont soumises aux  prescriptions particulières liées à la zone d’inondation du Gier. Pourquoi ne m’a-t-on pas répondu ? Il a fallu une fois plus que je fasse des recherches moi-même et j’espère que l’acquéreur est prévenu.

 

POUR

 

N° 11

REVISION DU PLAN DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS PREVISIBLES D’INONDATION DU GARON

AVIS DE LA VILLE DE GIVORS

Les contraintes de la zone la moins contraignante ont été encore allégées.

 

POUR

 

N° 12

CONVENTION DE PARTENARIAT AVEC LA REGION SUR LE PROGRAMME DE RENOUVELLEMENT URBAIN DE GIVORS

Il s’agit de demander des subventions pour des projets contestables et contestés et même qui ne se réaliseront pas !

 

Michelle Palandre

Nous ne sommes pas convaincus par les projets concernés par cette convention. Ils ont d’ailleurs été très controversés par les riverains. La plaine Robinson avec ses 10 logements réservés aux immigrés, la barre Jean Moulin et ses pergolas qui ne profiteront qu’aux rez-de-chaussée, l’espace public Duclos qui ne convient pas à tous, l’îlot Salengro qui inquiète le centre-ville et l’implantation des services publics aux Vernes qui ne se fera pas, m’a-t-on dit en commission. Donc nous n’approuvons pas cette convention qui n’apportera pas ce que les Givordins attendent.

Je lis dans l’article 1 : «  La présente convention a pour objet de préciser les opérations dont la liste figure en annexe que les partenaires maîtres d’ouvrages s’engagent à conduire dans le cadre du programme de renouvellement urbain de Givors. » La seule opération qui ne va pas être conduite est celle de la ville de Givors ! Comment pouvez-vous approuver une convention quand vous-même savez que vous n’allez pas pouvoir tenir vos engagements…

 

CONTRE

 

N° 13

ZAC VMC : APPROBATION DU COMPTE RENDU A LA COLLECTIVITE LOCALE 2010

Encore un scandale. Ce Compte rendu à la collectivité concernant la ZAC de Bans datant de 2010, vient d’être annulé par le tribunal administratif à la demande des élus du Défi Givordin car le document présentait de graves irrégularités. Le maire ne trouve pas mieux que de le présenter à nouveau avec les mêmes irrégularités !

 

Alain Pelosato

Nous ne sommes pas d’accord avec la formulation de votre projet de délibération qui dit : « le tribunal administratif a annulé la délibération du 3 octobre 2011 pour un motif de forme… » Il ne s’agit pas d’un motif de forme, mais d’un motif qui s’appelle « excès de pouvoir » car monsieur le maire a empêché monsieur Bouffard de s’exprimer.

Je cite le  jugement du tribunal : 

« 10. Considérant qu'aux termes de l’article L. 2121-13 du code général des collectivités territoriales : « Tout membre du conseil municipal a le droit, dans le cadre de sa fonction, d'être informé des affaires de la commune qui font l’objet d'une délibération. » ; qu'aux termes de l'article L. 2121-29 du code général des collectivités territoriales: « Le conseil municipal règle par des délibérations les affaires de la commune. ( ... ) » ; qu'il résulte de ces dispositions que les conseillers municipaux tiennent de leur qualité de membres de l'assemblée municipale appelés à délibérer sur les affaires de la commune, le droit d'être informés et de s'exprimer sur tout ce qui touche à ces affaires dans des conditions leur permettant de remplir pleinement leur mandat; que ce droit comporte, sous réserve de la police de l'assemblée exercée par le Maire, celui pour chaque conseiller de pouvoir s'exprimer sur les affaires inscrites avec débat à l’ordre du jour du conseil municipal;

11. Considérant qu'il ressort des pièces du dossier que lors du débat sur la délibération

No 5 inscrite à l’ordre du jour du conseil municipal du 3 octobre 2011, le maire de Givors a refusé la parole à M. BOUFFARD-ROUPE au motif qu'il était déjà intervenu une première fois

sur le même sujet et qu'en application de l' article 6 du règlement intérieur limitant le temps de parole total des conseillers municipaux s'agissant des affaires inscrites avec débat à l'ordre du jour du conseil municipal à trois minutes, sauf en ce qui concerne le rapporteur, il ne pouvait intervenir une seconde fois sur le même sujet, le maire de la commune de Givors a porté à son droit d'expression, en sa qualité de conseiller municipal, une atteinte de nature à entacher d'illégalité la délibération attaquée; que, par suite, M. BOUFFARD-ROUPE est fondé, sans qu'il soit besoin d 'examiner les autres moyens de sa requête, à demander J'annulation de la délibération No 5 du 3 octobre 2011 approuvant le compte rendu annuel d'activité à la collectivité pour 2010 de la société d'économie mixte « Givors développement ), chargée de l'aménagement de la zone d'aménagement concerté « VMC» ;

Je fais remarquer au conseil municipal que le tribunal administratif a annulé 4 délibérations de ce conseil municipal du 3 octobre 2011 : celle du CRACL 2010 dont nous parlons, les délibérations No 1 et 2 sur la cession gratuite de biens communaux à l’hôpital pour les mêmes motifs car le maire avait coupé la parole à madame Palandre, et la délibération No 9 sur la cession d’un terrain à la société Malura, pour les motifs que le maire a méconnu les articles du code général des collectivités territoriales concernant l’obligation de fournir au conseil municipal les informations nécessaires, et notamment une note de synthèse

Je vous dis tout de suite que si vous croyez vous tirer d’affaire en intitulant le recueil des délibérations « note de synthèse » cela n’empêchera pas le tribunal d’annuler d’autres délibérations à cause de votre méconnaissance de l’article L2121-12 du CGCT…

 

Michelle Palandre

On a parlé de la forme, maintenant on va parler du fond.

Pour cela, il me parait indispensable que les conseillers municipaux qui n’étaient pas élus lors du dernier mandat soient informés. Résumons  le  déroulement de l’aménagement de la ZAC de VMC depuis le début. Le 13 Février 2003, la ville passe une convention avec EPORA (établissement public foncier de l’Ouest Rhône alpes) chargé d’acquérir le site, de procéder aux études de requalification  et de la démolition des anciens bâtiments. Nous n’en connaissons pas le coût, puisque nous n’avons jamais eu connaissance de cette convention. D’ailleurs à cet effet, je vous demanderais Mr le Maire de bien vouloir nous la faire parvenir.

Le 02 Novembre 2005, la ville confie à Givors développement par Convention Publique d’aménagement la mise en œuvre de la ZAC de VMC. Vous devriez tous en avoir pris connaissance pour pouvoir approuver le CRACL 2010 et d’ailleurs  aussi celui de 2013, ainsi que les 3 avenants qui y sont attachés. Mais là encore, Mr le Maire n’a pas cru bon  de les joindre aux délibérations, ces pièces étant pourtant indispensables pour pouvoir prendre position.

Maintenant, que s’est-il passé en 2011 ? Nous avons en effet demandé l’annulation du CRACL 2010 Pour plusieurs raisons. En commission, en octobre 2011, on me remet un CRACL avec un bilan prévisionnel (valeur janvier 2011), sur lequel je pose quelques questions notamment sur le pourcentage de la refacturation d’EPORA pour les purges et fondations qui était de 50% alors que nous pouvions lire qu’il aurait dû être de 60%. Quinze jours après, avec la délibération du conseil municipal, on nous remet un autre bilan prévisionnel avec une refacturation d’EPORA de 60%, ce qui change comme  vous pouvez  l’imaginer tous les résultats du bilan. Comment pouvions-nous approuver un bilan qui aurait dû être déposé comme le prévoit la convention en Décembre 2010, puisqu’il s’agit du CRACL 2010, je vous le rappelle, quand en Octobre 2011,  on nous remet deux bilans prévisionnels différents ? Lequel est le bon ?

Et aujourd’hui qu’en est-il ?

Dans le  CRACL 2010 que le maire a communiqué au conseil municipal du 3 octobre 2011, à la page 10 de ce document, la liste des acquisitions foncières comportait 6 acquisitions pour un montant de 1 713 910 euros, alors que sur le document que vous communiquez aujourd’hui, qui devrait être le même que celui de 2011, ou alors il y a eu modification entre temps,  la liste comporte 11 acquisitions soit 15 443 M2 en plus.  La convention signée en 2005 fait état de 8.5 ha et non pas environ 10 ha .Or, je n’ai pas entendu de la part du rapporteur une explication à ce grave disfonctionnement ! Alors, monsieur le maire je vous le demande solennellement : comment avez-vous pu, en 2011, diffuser au conseil municipal du 3 octobre un document comportant une aussi grave erreur ?  Ou si ce n’était pas le cas serait-ce celui qui a été distribué aujourd’hui qui serait faux en sa page 10 ? Le conseil municipal attend vos explications monsieur le maire ! Car en ce  qui concerne le CRACL 2010  du  3 octobre 2011, ni le rapporteur, ni vous-même, n’avez signalé que la page 10 était fausse !

Comment voulez-vous approuver un CRACL  sérieusement quand trois documents différents ont été fournis ?

 

CONTRE

 

N° 14

ZAC VMC : APPROBATION DU COMPTE RENDU A LA COLLECTIVITE LOCALE 2013

Cette fois c’est le CRACL 2013 qui présente les mêmes irrégularités que les précédents qui ont tous été attaqués au tribunal administratif par les élus du Défi givordin

 

Michelle Palandre

J’insiste sur le fait que si  on est un conseilleur municipal responsable, on ne peut pas se  prononcer sérieusement  aujourd’hui sur l’approbation de ce CRACL 2013. Et c’est valable pour nous tous, en tout cas pour ceux qui n’étaient pas présents dans les précédents mandats. Sans la convention de la ville avec EPORA et  sans la convention publique d’aménagement avec Givors développement. Si vous aviez pris connaissance de cette dernière, vous auriez pu y lire qu’un déficit de 578 273€ était prévu. Nous en sommes aujourd’hui à montant de plus de 10 Millions d’euros. Et quand on dit au conseil municipal qu’il y a une participation de la collectivité de 4 153 017 €  parce qu’en effet,  pour équilibrer le bilan de la ZAC,   la commune participe aujourd’hui à hauteur de 2 153 017€, Le Grand Lyon de 2 Millions, il faut rappeler que la collectivité c’est aussi l’Etat, EPORA et la Région, c’est-à-dire nos impôts. L’Etat a participé à concurrence de 1.9 Millions d’euros, la région à hauteur de 330 000 euros , et EPORA a payé environ 1.7 Millions d’€   pour l’achat des terrains , nous en sommes déjà à un montant de 8 Millions d’euros auquel il faut rajouter les 780 000€ que la commune a pris à sa charge pour la passerelle, dont la réalisation était prévue par Givors développement dans la convention initiale et le coût de démolition des anciens bâtiments pris en charge par EPORA, qui doit s’élever à plusieurs millions mais dont nous ne connaissons pas le cout puisque nous n’avons pas eu la convention entre la ville et EPORA.

Dans le bilan prévisionnel au 31.12.2013, en libellé recettes, sont inscrits les terrains qui ont effectivement été vendus mais aussi le montant prévisionnel des terrains restants à vendre pour un montant de 2.4 Millions d’euros. Je dis bien restant à vendre, donc même s’ils représentent  un  patrimoine immobilier, ils n’ont pas de valeur définie en trésorerie. Or la trésorerie prévisionnelle fait apparaître au 3e trimestre 2014 une ligne de crédit de 2 473 233 et prévoit au 4e trimestre des ventes de 1,3 million qui ne se feront pas, ce qui m’a été confirmé par la direction de Givors développement.  Donc la ligne de crédit de 2.4 millions  de la caisse d’épargne est toujours d’actualité.

Je me demande toujours pourquoi vous n’avez pas laissé la gestion de cette ZAC au Grand Lyon dont c’est la compétence, parce qu’on est bien obligé de se rendre à l’évidence : ça fait 10 ans que la Convention publique d’aménagement a été signée avec Givors développement, et  qu’est-ce qu’on a aujourd’hui : la moitié seulement de la ZAC occupée et avec un trou d’environ 10 millions sinon plus…

Voilà pourquoi je vous invite tous à vous pencher sérieusement sur les comptes de cette ZAC avant d’en approuver les comptes rendus annuels aveuglément.

Enfin, monsieur le maire, je vous rappelle qu’en 2008 vous promettiez de créer 600 emplois sur cette ZAC et en 2014 vous prétendiez avoir « sauvegardé » 600 emplois. Où sont-ils ? Les seuls emplois existants sur le pôle automobile étaient déjà présents sur les autres sites et nullement en danger !

 

Alain Pelosato

Le CRACL indique que des terres polluées à l’arsenic ont été excavées en quantité bien plus importantes que ce qui était prévu…

Je vous ferai remarquer que de l’autre côté du Gier, juste en face, il y a aussi des terres polluées à l’arsenic, qui, elles n’ont pas été excavées, contrairement aux préconisations du laboratoire qui a fait l’analyse de ces terres. Ce terrain appartenait initialement à VMC !

Et je me dois de rectifier l’erreur de M. Bazin qui s’est trompé de colonne dans le tableau de résultats et a déclaré au Progrès que les terres analysées présentaient une concentration de 0,41. Or cette concentration ne concerne pas du tout les terres analysées, mais la concentration d’arsenic dans les sables naturels. En ce qui concerne les terres analysées de la rue du Moulin, elles présentent une concentration de 1,07 mg/kg en arsenic ce qui est une pollution… puisque c’est deux fois plus de la référence indiquée également dans le tableau qui est de 0,5 mg/kg…

Il y a aussi des pollutions (faibles certes, mais des pollutions quand même) en plomb et antimoine.

D’ailleurs le laboratoire qui a analysé ces terres préconise de faire ce qui a été fait sur la zone de VMC : excaver une couche de terre superficielle et l’évacuer en décharge de classe 1 et la remplacer par de la terre végétale non polluée en l’isolant du sous-sol par une barrière BIDIM, ce qui n’a pas été fait…

Ce qui a été fait pour une zone industrielle, vous n’avez pas voulu le faire pour des jardins potagers ????

Monsieur le Maire je vous demande instamment de demander l’avis de l’Agence régionale de santé sur ce sujet.

En ce qui concerne les terres de VMC excavées, le conseil municipal doit être informé des résultats d’analyse qui ont été réalisées et doit avoir la garantie que tout cela a été fait dans les règles de l’art et qu’il ne reste pas in situ de terres polluées à l’arsenic, comme c’est le cas, hélas, pour le terrain des « jardins du soleil » qui se trouvent rue du Moulin…

 

CONTRE

 

N° 15

GROUPEMENT DE COMMANDES SYSTEME D’ALERTE AUTOMATISE

C’est une alerte au risque majeur (inondations, technologique, etc.) pour les communes de la vallée du Gier.

POUR

 

N° 16

CONVENTIONS DE PARTENARIAT AVEC LA VILLE DE LYON/LE MUSEE D’ART CONTEMPORAIN

ET L’ASSOCIATION ART Ô VERN’ RELATIVES A L’EXPOSITION  D’OEUVRES DE ERRÓ, A LA MOSTRA

Encore des projets « artistiques » qui n’en ont que le nom… Très contestables.

 

CONTRE

 

N° 17

COMITE TECHNIQUE ET COMITE D’HYGIENE DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL

Il était temps de se réveiller et de se mettre en conformité avec le code du travail et le statut du fonctionnaire.

 

Alain Pelosato

Je me réjouis qu’enfin l’entreprise mairie de Givors va disposer d’un Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail…

Lors du mandat précédent j’avais été stupéfait que face aux problèmes de fonctionnement des services qui avaient fait l’objet de plusieurs délibérations (par exemple la délibération No 20 du 17 juin 2013 sur les « risques psychosociaux ») il n’était jamais fait référence au CHSCT.

D’autant plus que le code du travail rend obligatoire la consultation du CHSCT sur tout ce qui concerne les conditions de travail.

Sur la délibération d’aujourd’hui, je répète ma question que j’avais posée en commission : « pourquoi ne pas élire dans la foulée les délégués de la commune au CTM et au CHSCT ? » Je dois dire que la réponse que j’ai eue en commission n’était pas du tout pertinente

 

POUR

 

N° 18

ORGANISATON DES ASTREINTES AU SEIN DES SERVICES MUNICIPAUX

 

POUR

 

N° 19

DESIGNATION DU CORRESPONDANT DEFENSE

Nous nous abstenons car aucune indication ne nous est donnée sur la manière dont la personne désignée par le maire va mettre en œuvre cette mission importante.

 

ABSTENTION

 

N° 20

ELECTION DES REPRESENTANTS AU FICHIER COMMUN DU RHONE

Cette création d’un fichier commun nous paraît importante et intéressante pour les demandeurs de logements qui ne devraient avoir ainsi qu’un interlocuteur. Mais, selon nos informations, les choses ne se déroulent pas comme elles devraient… Comme d’habitude…

 

ABSTENTION

 

N° 21

PROTECTION FONCTIONNELLE ACCORDEE A UN AGENT MUNICIPAL

Un agent municipal a été menacé dans le cadre de ses fonctions.

 

Michelle Palandre

Une fois de plus, un policier municipal se fait agresser, ce qui est intolérable. A chaque fois que vous avez demandé la protection fonctionnelle, dans ce cas, nous avons voté pour. Nous voterons pour également cette fois.

Pourrait-on connaître les suites données aux précédentes protections fonctionnelles que nous avons votées ?

 

POUR

 

N° 22

EMPLOIS SAISONNIERS ET TEMPORAIRES

On n’a aucune confiance aux élus de la majorité donc nous nous abstenons…

 

ABSTENTIONS

 

N° 23

TABLEAU DES EFFECTIFS - MODIFICATION

Idem

 

ABSTENTIONS

 

N° 24

COMMUNICATIONS AU CONSEIL MUNICIPAL

Il s’agit de la liste des contrats et marchés signés par le maire au nom de la commune. 

La voici :

En application de la délibération du 22 avril 2014 par laquelle le conseil municipal a délégué à M. le maire certains pouvoirs conformément aux articles L 2122.22, L.2122.23 et R. 2122.7 du Code Général des Collectivités Territoriales, M. le maire informe l’assemblée qu’il a signé les actes suivants :

DOSSIER : MARCHE

Avec la société MINS, pour l’acquisition de matériel de nettoyage pour un montant minimum hors taxes de 25 000 euros et un montant maximum hors taxes de 31 000 euros. Le présent marché est conclu à compter du 1er juin 2014 jusqu’au 31 décembre 2014. Avec la société CARREAU, pour les travaux de réhabilitation du centre technique municipal, lot 15 : chauffage, ventilation, rafraîchissement, acceptation de sous-traitance pour un montant maximum de 1 500€ hors taxes. Avec la société DARWELL pour les travaux de réhabilitation du centre technique municipal, lot 7 : couverture étanchéité, acceptation de sous-traitance pour un montant maximum de 2 800€ hors taxes. Avec la société VERTIC, pour les travaux de réhabilitation du centre technique municipal, lot 7 : couverture étanchéité acceptation de sous-traitance pour un montant maximum de 5 877 euros hors taxes.

Avec la société SERIC SYSTEMES, pour les travaux de réhabilitation du centre technique  municipal, lot 18 : VRD acceptation de sous-traitance pour un montant maximum de

28 000 euros hors taxes. Avec la société IDEA pour la mise aux normes du système de

sécurité incendie du gymnase Jacques Anquetil, pour un montant hors taxes de 25 491 euros

soit un montant toutes taxes comprises de 30 589.20 euros. Avec la société RAVALTEX pour

la réfection des peintures et faux plafonds du groupe scolaire Jacques Duclos pour un montant hors taxes de 78 661.03 euros, soit un montant toutes taxes comprises de 94 393.24 euros, pour une durée de 7 semaines à compter de la date de notification du marché. Avec la société INTER ISOLATION SAS, pour les travaux de restructuration du centre technique municipal, lot 15 : chauffage, ventilation, rafraîchissement, acceptation de sous-traitance pour un montant maximum de 5 000 euros hors taxes. Avec la société SAS DECITRE pour la fourniture de documents imprimés pour la médiathèque Max Pol Fouchet, lot 1 : livres documentaires. Le présent marché est conclu pour une période initiale de 16 mois du 1/09/14 au 31/12/2015 pour un montant minimum hors taxes de 2 000 euros et un montant maximum hors taxes de 11 000 euros. Il pourra être reconduit 2 fois pour 1 an sans que ce délai puisse excéder le 31 décembre 2017 pour un montant minimum hors taxes de 2 000 euros et un montant maximum hors taxes de 8 500 euros. Avec la société librairie LUCIOLES pour la fourniture de documents imprimés pour la médiathèque Max Pol Fouchet, lot 2 : livres fiction adulte. Le présent marché est conclu pour une période initiale de 16 mois du 1/09/14 au 31/12/2015 pour un montant minimum hors taxes de 2 500 euros et un montant maximum hors taxes de 15 000 euros. Il pourra être reconduit 2 fois pour 1 an sans que ce délai puisse excéder le 31 décembre 2017 pour un montant minimum hors taxes de 2 500 euros et un montant maximum hors taxes de 11 500 euros.

Avec la société SAS DECITRE pour la fourniture de documents imprimés pour la    médiathèque  Max Pol Fouchet, lot 3 : livres fiction jeunesse. Le présent marché est conclu pour une période initiale de 16 mois du 1/09/14 au 31/12/2015 pour un montant minimum hors taxes de   2 000 euros et un montant maximum hors taxes de 16 000 euros.

Il pourra être reconduit 2 fois pour 1 an sans que ce délai puisse excéder le 31 décembre 2017 pour un montant minimum hors taxes de 2 000 euros et un montant maximum hors taxes de 12 000 euros.

Avec la société CD MAIL, pour la fourniture de phonogrammes et de vidéogrammes pour la médiathèque Max Pol Fouchet, lot 1 : phonogrammes. Le présent marché est conclu pour une période initiale de 16 mois du 1/09/14 au 31/12/2015 pour un montant minimum hors taxes de 2 000 euros et un montant maximum hors taxes de 11 000 euros. Il pourra être reconduit 2 fois pour 1 an sans que ce délai puisse excéder le 31 décembre 2017 pour un montant minimum hors taxes de 2 000 euros et un montant maximum hors taxes de 8 500 euros. Avec la société  SAS COLACO, pour la fourniture de phonogrammes et de vidéogrammes pour la médiathèque    Max Pol Fouchet, lot 2 : vidéogrammes. Le présent marché est conclu pour une période initiale   de 16 mois du 1/09/14 au 31/12/2015 pour un montant minimum hors taxes de 4 000 euros et  un montant maximum hors taxes de 22 000 euros. Il pourra être reconduit 2 fois pour 1 an sans que ce délai puisse excéder le 31 décembre 2017 pour un montant minimum hors taxes de 4 000 euros et un montant maximum hors taxes de 16 500 euros. Avec la société France PUBLICATIONS, pour la fourniture de périodiques pour la médiathèque Max Pol Fouchet pour un montant minimum hors taxes de 2 000 euros et un montant maximum hors taxes de 8 000 euros. Le présent marché est conclu pour une période initiale de 16 mois du 1er septembre 2014 au 31 décembre 2015. Il pourra être reconduit deux fois pour un an sans que ce délai puisse excéder le 31 décembre 2017. Avec la société RENAULT GIVORS, pour la fourniture de deux véhicules, lot 2 : véhicule urbain, pour un montant hors taxes de 7 462.17 euros et un montant toutes taxes comprises de 8 914.90€, frais d’immatriculation compris. Avec la société SARL NUNES, pour la mise aux normes du système de sécurité incendie du gymnase Jacques Anquetil, acceptation de sous-traitance pour un montant maximum de 1 000 euros hors taxes. Avec la société SOMACO, pour les travaux de réaménagement de l’ancienne crèche E. Cotton secteur CMPP, lot 1 : démolition maçonnerie, pour un montant hors taxes de 47 388 euros, soit 56 865.60 euros toutes taxes comprises. Avec la société JULLIEN SAS, pour les travaux de réaménagement de l’ancienne crèche E. Cotton secteur CMPP, lot 2 : menuiserie extérieures, pour un montant total hors taxes, options comprises, de 45 863 euros, soit 55 035.60 euros toutes taxes comprises. Avec la société CELMA, pour les travaux de réaménagement de l’ancienne crèche E. Cotton secteur CMPP, lot 3 : platerie peinture, pour un montant total hors taxes de 76 817.12 euros, soit 92 181.12 euros toutes taxes comprises. Avec la société JULLIEN SAS, pour les travaux de réaménagement  de l’ancienne crèche E. Cotton secteur CMPP, lot 4 : menuiseries intérieures, pour un montant total hors taxes de 30 551.25 euros, soit 36 661.50 euros toutes taxes comprises. Avec la société CELMA, pour les travaux de réaménagement de l’ancienne crèche E. Cotton secteur CMPP, lot 5 : revêtements de sols, pour un montant total hors taxes de 25 053 euros, soit    30 063.60 euros toutes taxes comprises. Avec la société YSO ELECTRIQUE, pour les travaux de réaménagement de l’ancienne crèche E. Cotton secteur CMPP, lot 6 : électricité, pour un  montant total hors taxes de 107 863 euros, soit 129 435.60 euros toutes taxes comprises.             Avec  la société SERGE MOULIN, pour les travaux de réaménagement de l’ancienne crèche E. Cotton secteur CMPP, lot 7 : plomberie VMC, pour un montant total hors taxes de

37 221.50 euros, soit 44 665.80 euros toutes taxes comprises. Avec la société WEISS

APPETITO, pour les travaux de réhabilitation du centre technique municipal, lot 7 : couverture étanchéité, acceptation de sous-traitance, pour un montant maximum hors taxes de 6 675 euros. Avec la société OPH, pour les travaux de construction d’un accueil de loisirs sans hébergement, lot 3 : structure bois bardage, acceptation de sous-traitance, pour un montant hors taxes de 4 830 euros. Avec la société DIFFUVER, pour les travaux de construction d’un accueil de loisirs sans hébergement, lot 5 : menuiserie extérieures alu-serrurerie, acceptation de sous-traitance, pour un montant hors taxes de 3 700€. Avec la société COMPLETEL, pour la mise en place d’une connexion internet symétrique à très haut débit (liaison 100 mbits) sur 3 ans pour un montant mensuel (frais d’accès et abonnement compris) de 1250 euros hors taxes.

 

Givors, le 13 octobre 2014

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