Conseil
municipal du 17 mai 2017
Il s’agissait de la demande d’un contribuable de se constituer partie
civile en lieu et place de la commune dont la majorité municipale avait refusé
de se constituer partie civile lors du précédent conseil. C’était le seul point
de l’ordre du jour de ce conseil.
Lors de ce présent conseil municipal nous avons pu vérifier avec
consternation l’incompétence habituelle
du rapporteur, madame Gassa, qui a placé son exposé
sur le plan de la justice administrative (en citant à de nombreuses reprises le
Conseil d’État) alors que l’affaire Passi/Goux est
placée dans le cadre juridique du pénal puisque ces deux personnes sont
renvoyées au tribunal correctionnel le 16 juin 2017. Nous avons également déploré les
interventions politiciennes de certains membres de la majorité qui ont placé le
débat hors sujet avec des attaques personnelles.
Nous vous présentons ci-dessous l’intervention de Michelle Palandre à ce
conseil municipal tout en disant qu’elle a participé au débat par d’autres de
ses interventions ainsi qu’Alain Pelosato. Pour prendre connaissance de toutes
ces interventions, nous vous renvoyons aux vidéos que nous publierons
prochainement sur notre site quand le film du déroulé du conseil municipal sera
disponible.
La rédaction.
Michelle Palandre
Je veux bien que la procédure exige que cette
délibération soit présentée au conseil municipal afin que chacun émette un avis
favorable ou défavorable à la demande du contribuable Mr Boudjellaba
de se constituer partie civile, mais je pense que chacun a déjà largement donné
son avis lors du dernier conseil à ce sujet. Les documents fournis par les deux
avocats n’apportent aucun élément nouveau. Donc, soit certains ont changé
d’avis et alors, qu’ils disent pourquoi,
soit tout le monde reste sur sa position et alors, qu’on en reste là. De
toute façon, personne n’est juge pour décider à la place d’un tribunal, que ce
soit le tribunal administratif pour la demande de Mr Boudejellaba,
ou le tribunal correctionnel pour le jugement
de Mr Passi et de Mme Goux.
Moi je m’arrête à
l’avis à victime qu’a reçu la commune.
Tout y clair. Mr Passi
et sa sœur sont prévenus l’un et l’autre
pour des faits prévus et réprimés par des articles du Code pénal qu’on a
déjà tous commentés.
Chaque tribunal décidera des suites de cette
affaire.
Givors, le 17 mai 2017