Gestion Sociale et Urbaine de Proximité

GSUP

 

Le conseil municipal du 14 décembre 2009 a étudié un projet de convention de GSUP.

Elle porte sur trois quartiers : le centre ville, les Vernes et les tours Maurice Thorez.

Elle est gérée par le groupe de pilotage du Contrat Urbain de Cohésion Sociale.

 

Intervention de Michelle Palandre au Conseil Municipal sur ce sujet :

« Le diagnostic fait par la GSUP est édifiant, Givors est une ville où les difficultés s’accumulent depuis de nombreuses années et les autorités locales restent incapables d’apporter des solutions : dégradation du bâti, vandalisme, délinquance, incivilités, les solutions proposées ne sont pas différentes de toutes celles qui ont été proposées jusqu’à maintenant.

Pourquoi voulez vous que ça change sans nouveautés ?

Il y a une baisse de la population sur le secteur des Vernes de près de 2% alors que vous affirmez qu’il y a une forte demande pour justifier le projet de la pointe Nord… ! Comment expliquez vous cette contradiction ? »

 

Voici quelques extraits du rapport officiel de la GSUP pour illustrer les propos de la conseillère municipale :

 

Tranquillité et sécurité :

Page 12 du projet de convention :

« dysfonctionnements similaires repérés sur les trois quartiers : dégradation du bâti, vandalisme sur les biens personnels, présence de chiens dangereux, effractions automobiles, tensions entre générations, troubles entre locataires (jets d’ordures par les fenêtres, occupation des halls…) L’existence d’un fort sentiment d’insécurité est bien présent, (…) dans les sites étudiés. »

Il est assez méprisant pour la population de ces quartiers de parler de « sentiment » d’insécurité, comme s’il ne s’agissait pas de faits réel.  Il s’agit bien d’un réelle insécurité !

 

Développement durable :

Page 13 :

La municipalité refuse de réaliser un Agenda 21 sur la commune, Agenda 21 qui serait la déclinaison de celui du grand Lyon.

 

Le quartier des Vernes :

Page 15 :

« Sa population a baissé de 1,8 % entre 1999 et 2006, le quartier est composé à 85,1 % de logements HLM avec un taux de chômage de près de 20 % en 2006. »

Un taux de chômage près de trois fois celui de la moyenne nationale et toujours des logements vacants malgré la démolition de plusieurs tours et barres.

Page 16 :

« Les précédents diagnostics réalisés sur le quartier des Vernes ont mis en évidence des points d’alerte :

-              Des difficultés de remise en location (Barre Jean Moulin notamment)

-              Des altercations répétées entre les agents de sites et les habitants

-              Des incivilités et dégradations observées sur quelques halls et dans les allées

-              Des espaces verts dégradés et non entretenus

-              Une insuffisance de l’offre d’animation en direction des jeunes du quartier.

(…) (Constatation de) la médiocre qualité du cadre de vie dans le secteur des Vernes. »

Ce constat est fait depuis… 34 ans ! Aucun progrès n’a été fait. C’est le constat même du GSUP. Et cela malgré de très lourds investissements et la démolition de nombreux logements.

Les espaces verts sont de la responsabilité de la mairie.

 

Les tours Maurice Thorez :

Page 18 :

« La proximité de l’autoroute apporte des nuisances phoniques, paysagères. Les pollutions indéniables sont très mal vécues par les habitants. »

Mais qui, sinon la municipalité communiste, a été implanter trois tours HLM au bord de l’autoroute ?

Page 19 :

« Cohabitation difficile avec certains jeunes. »

Problèmes de « tranquillité de la vie des locataires. »

Là aussi ce n’est pas nouveau et ça date de dizaines d’années.

 

Le centre ville :

Page 20 :

« On note sur le centre ville :

-              Un déclin de l’activité commerciale

-              La présence d’un nombre important de logements sociaux

-              Une vacance importante du parc de logements privés très dégradés

-              Une paupérisation de la population.

-              Une délinquance encore présente et par voie de conséquence un espace urbain peu convivial et désorganisé.

Par ailleurs, entre les années 1990 et 2007 (données INSEE) le centre ville de Givors a connu une forte baisse de la population. »

Tout va mal de puis des années et rien ne s’améliore !

« La Convention publique d’Aménagement (CPA) est en cours de clôture. (elle) a permis d’aménager des surfaces commerciales viables, et de revitaliser l’habitat en implantant du logement social en centre ville. »

Voilà un très gros mensonge. La CPA a utilisé plus de 3 millions d’euros d’argent public pour ne réaliser qu’un bâtiment et une déficit de plus de 800 000 euros !

 

Givors, le 15 décembre 2009.