Réunion publique houleuse pour la rue Jean Ligonnet

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Michelle Palandre et

Alain Pelosato à la réunion

 

Michelle Palandre et Alain Pelosato, élus du Défi givordin ont participé à cette réunion.

Les riverains de la rue Jean Ligonnet ont fait signer une pétition demandant au maire de prendre des mesures contre les excès de vitesse et pour réglementer la circulation dans cette rue extrêmement fréquentée.

La mairie a été contrainte d’organiser une réunion publique avec ces riverains.

« Organisé » n’est pas le mot puisque l’invitation du maire appelait à se rencontrer au gymnase de l’école Joliot Curie et finalement la réunion avait lieu au réfectoire sans que les participants aient été prévenus du changement ! Ainsi les personnes attendaient vainement au gymnase alors que les élus de la majorité municipale et fonctionnaires attendaient réfectoire Joliot Curie. Ça commençait bien !

Les initiateurs de la pétition ont présenté un diaporama extrêmement intéressant qui expose parfaitement tous les problèmes rencontrés.

Le mécontentement des riverains de ce quartier est profond. Le mal vivre est important. Le « mieux vivre ensemble » n’existe pas ici, comme dans pratiquement tous les quartiers de Givors.

Quelques éléments des interventions des participants.

« On ne peut plus sortir de chez soi ! Nous avons des problèmes de santé, si jamais on a une urgence on est coincés comme des rats… » (A cause des stationnements abusifs) 

« Je ne sais pas pourquoi vous ne faites rien… »

« Un panneau arraché et pas remplacé »

« Des trottoirs épouvantables »

« Rue sale et abandonnée »

« Des jeunes filles de 12 ans qui taguent la rue toute la nuit. J’ai porté plainte et ensuite j’ai eu ma voiture taguée. »

« Des rodéos de voitures… »

« Quelques bolides sèment la terreur. »

« Je suis née à Givors et j’ai été obligée de la quitter il y a quarante ans. Givors était une ville qui avait une âme, il faisait bon y vivre. Quand je suis revenue quarante ans plus tard, je n’ai pas retrouvé mon Givors. Cette ville est devenus sale… Givors est une horreur ! Givors est devenue une poudrière… »

Etc.

Les réponses des élus de la majorité et des fonctionnaires du conseil général (département) n’ont apporté aucune solution, mise à part, la mise en place d’une zone bleue de stationnement et d‘éventuels ralentisseurs.

Les élus du Défi givordin ont apporté leur contribution au débat :

« Cette réunion et ce profond malvivre des habitants montre la profondeur de l’échec de la politique municipale. Les violences nocturnes du week-end de la Toussaint en sont la manifestation. »

« Présence policière nécessaire, embauche de policiers municipaux nombreux, la prévention seule ne suffit pas, la répression est indispensable, le service public de la mairie doit être présent dans les quartiers, le maire doit cesser de botter en touche, il a une lourde responsabilité car il est le représentant de l’Etat dans la commune et dispose du pouvoir de police, il doit collaborer avec le commissariat et faire imposer la loi aux délinquants, c’est son travail, une partie plus importante du budget de la commune doit être utilisée pour la sécurité et la tranquillité des habitants, leur cadre de vie. 

Le Défi givordin et ses élus au conseil municipal restent vigilants pour que les intérêts des Givordines et des Givordins soient défendus ! »

 

Givors, le 6 novembre 2014