Nos actions au tribunal administratif
Nous avons attaqué 41 décisions du maire et du conseil
municipal au tribunal administratif depuis 2009 jusqu'à ce jour.
Nous tenons à la disposition du
public la liste de ces 41 actions.
Nous en avons fait annuler 33
décisions et été déboutés pour 8 seulement !
Les requêtes ont été déposées par Michelle Palandre,
Jean-Marc Bouffard et Alain Pelosato.
La mairie a saisi la cour
administrative d'appel pour trois de ces dossiers, concernant tous trois les CRACL.
Elle a été déboutée pour deux de ces actions et partiellement déboutée pour la
troisième.
Nous portons à la décision du tribunal
administratif des requêtes en annulation de décisions que nous considérons
comme illégales et contraires à l'intérêt des Givordines
et Givordins.
Nous le faisons bénévolement et sans
avocat, car nous n'avons pas les moyens. Nous n'avons que nos petites mains,
contrairement à la mairie qui paie très cher, avec les deniers des
contribuables, des avocats qui ne semblent pas leur servir à grand-chose vu
leurs résultats. Il faut savoir que les avocats de la mairie facturent
un mémoire 1500 euros. Il y a parfois plusieurs mémoires pour chaque affaire…
Ces actions que nous menons ne sont
pas sans risque ! En effet, à chaque
fois, le maire demande, au titre de l’article L761-1 du code de justice administrative,
que le tribunal nous condamne à des « amendes » astronomiques de 3 000
à 10 000 euros ! Il a à chaque fois été débouté par le tribunal pour
cette demande sauf dans trois cas où « l’amende » s’est élevée à
quelques centaines d’euros. Là également, personne ne peut payer à notre place !
Ces victoires judiciaires de l'opposition
du Défi givordin n'ont pas été inutiles. Elles ont
abouti à des évolutions positives (et forcées) des pratiques de la municipalité
qui est contrainte désormais de veiller à la légalité de tous ses actes.
On a vu encore avec le procès Passi/Goux à quel point les pratiques de la majorité
municipale peuvent être illégales, et dans ce cas, pénales même.
Nous restons encore vigilants,
notamment sur les délibérations illégales attribuant la protection fonctionnelle
à M. Passi pour ses procès en correctionnelle et en
appel. Nous étudions également les moyens d'attaquer la décision de
l'administration municipale d'attribuer la même protection fonctionnelle à M.
Goux car cela n'est pas mis à l'ordre du jour du conseil municipal, c'est le
maire qui décide!
Vous pouvez vous rendre compte par
vous-même de notre action en consultant notre site où nous avons publié
plusieurs de ces jugements.
Givors, le 30 mai 2018