Pour une vraie solidarité

 

C’est la rentrée, le parcours du combattant a commencé pour nombre d’entre nous.

Chacun a-t-il trouvé la place à laquelle il a droit en crèche ou au restaurant scolaire ?

La rentrée c’est aussi les prémisses de l’automne et la chute des premières feuilles dont celles des impôts locaux.

Givors compte beaucoup de foyers à faible revenu, et comme à l’accoutumée les impôts locaux seront lourds pour les Givordins.

C’est le résultat de la politique de la municipalité qui continue de construire des logements sociaux, ce qui conduit à paupériser notre cité et à la disparition des activités économiques et commerciales créatrices d’emplois.

Pour boucler le budget communal qui supporte de lourdes charges de fonctionnement (38% de plus que la moyenne du département), les Givordins doivent payer des impôts locaux très lourds.

Les ménages avec un revenu modeste, s’acquittent de ces impôts et font ainsi acte de solidarité envers les plus démunis pour financer des services qui doivent soulager ces derniers au quotidien dans leurs difficultés.

Les Givordins trop lourdement imposés trouvent t-ils quand-ils en ont besoin les services qu’ils sont en droit d’attendre de la part de la commune ?

Pas toujours semble t-il, cela pose un grave problème.

Nombre de Givordins lassés de l’augmentation régulière des impôts déjà très élevés quittent la ville.

Ils préfèrent aller payer leur dû dans des villes plus accueillantes, moins touchées par l’insécurité, où l’équilibre entre ceux qui peuvent payer et ceux qui n’en n’ont pas les moyens est respecté, des villes où l’on retrouve une réelle mixité sociale pour le bien-être de tous.

Quand tous les contribuables seront partis, qui fera acte de solidarité pour aider les plus démunis ?

Il est temps que cette municipalité prenne conscience :

- Qu’un équilibre social est indispensable au développement économique de notre cité pour que tout le monde y trouve son compte,

- Et que l’on ne peut pas faire vivre une ville avec trop peu de contribuables.

Si l’on ne donne pas envie à ceux qui payent de rester, les plus défavorisés seront les premières victimes.

 

Georges Fenech, Michelle Palandre, Jean-Marc Bouffard-Roupé, Virginie Bodard

 

Givors, le 4 septembre 2010.