LA SEM GIVORS DEVELOPPEMENT SOUS PERFUSION
AVEC NOS IMPÔTS
Lors du dernier conseil municipal, une fois encore, la
commune a été mise à contribution pour venir au secours de Givors Développement
(GD), qui, en 2011 a de nouveau réalisé un déficit de 350 000 €. C’est mieux que le
résultat 2010, qui affichait un déficit de 550 000 €. Le maire, président
de GD, s’est bien gardé de présenter le bilan de la SEM, aux élus, bien que l’ordre
du jour présentait plusieurs délibérations portant sur
l’achat par la commune de terrains appartenant à GD. Alors que depuis 2008, la
commune se sépare de son patrimoine, parfois au profit de GD, et dans ce cas, les
conditions financières sont particulièrement intéressantes pour la SEM.
Comme par exemple
l’immeuble le PATIO « soldé » par la commune à GD 300 000€ au
lieu de 1 000 000€, mais aussi le terrain du quartier Robespierre
(vers la gare) vendu moitié prix à GD où la commune a acheté au prix fort la
crèche qui y a été construite.
Eh bien maintenant
revirement de cap. Au prétexte de se constituer une réserve foncière, la
commune rachète les terrains de la SEM, Givors Développement dans des
conditions particulièrement étonnantes.
Par exemple, le terrain rue
du Moulin, contraint par des servitudes SNCF, le PPri
du Rhône et la Zone des aléas du PPri du Gier, vendu par GD à la commune 480 000 euros alors
que ce terrain n’est pas constructible, inondable. Peut-être pourra-t-il retrouver
une vocation de jardins ouvriers ou pédagogiques ?
Il y a aussi ce terrain au bouchage de 23205 m² non
constructible, acheté 812 000 € en 2006 par
la SEM, et que la commune rachète 395 000 € (estimation des domaines 2012). Cette opération n’est bonne ni pour la commune qui
ne peut rien faire de ce terrain, ni pour GD qui perd 400 000 € dans cette
opération !
Comment la SEM a pu acheter
en 2006 ce bien 812 000 € ? Et à qui l’a-t-elle acheté ?
Le « pompon » revient à la parcelle du parc
de la Maison du Rhône que la commune achète 141 000 € (215 € le
m²) alors que pour construire l’immeuble l’Orée du Rhône, la SEM à vendu au
promoteur une parcelle semblable pour 31 000 € (37 € le m²), le maire,
président de la SEM, a acheté un appartement dans cet immeuble…! Au fil du
temps, les différentes parcelles de ce terrain se sont revendues toujours moins
cher qu’elles n’ont été achetées (par la commune à la SEM, par la SEM au
promoteur), sauf pour la commune qui a perdu lors de la vente en 1998, et qui
paye le prix fort aujourd’hui et renfloue la SEM avec les excédents de nos
impôts…. !
Vos dévoués :
Georges Fenech, Michelle Palandre,
Jean-Marc Bouffard-Roupé, Virginie Bodard
Givors, le 3 décembre
2012