Fanfaronnades !
Après
avoir parcouru le dernier « Vivre à Givors », nous avons vainement
cherché ce qui est censé être le « joyau », dans ce que titre la
municipalité, dans « un écrin de lumière » dont elle avait paré la
mairie pour Noël. Nous avons constaté bon
nombre de déclarations du Maire que nous qualifierons de fanfaronnades.
« Givors change de dimension » -« Givors accentue sa
transformation »-« Givors change de cap dans son rayonnement » -« la
dynamique transformatrice de Givors » »-« Givors change
d’ère » Rien que ça ! Mais de quel Givors parle-t-on dans ce
magazine ? Est-bien de celui que
nous voyons tous les jours ? Avec ses rues jonchées de poubelles, ses
chantiers dont on parle depuis tellement longtemps qu’ils seront démodés quand
ils seront enfin terminés ? De ce Givors qui ne voit pas arriver de
nouvelles entreprises, et où il y a deux fois plus de chômeurs qu’ailleurs et des logements insalubres ? Et si on continue la lecture, on rajoute : « une passerelle
illuminée », nous voudrions connaitre qui est l’illuminé qui a eu l’idée
de faire cette passerelle inutile. « Une horloge numérique » et
HOP 80 000€, c’est son coût !« Budget 2013, Givors investit pour
l’avenir », quoi de plus évident pour un budget d’investir pour
l’avenir ? Dites-nous, on ne fait pas preuve d’une grande modestie et
d’humilité à la mairie ! Pour des gens qui critiquaient le « bling-bling- ils ont mis le paquet. Mais au bout de quelques pages, nous sommes
rassurés, Givors fait la fête. De nombreux anniversaires vont être célébrés, et
nous voulons nous y associer : Les 100 ans du Rugby, les 130 ans de
l’indépendance gymnastique, les 40 ans du palais des sports, et les 20 ans du
gymnase Jacques-Anquetil et du centre nautique. Tous ces clubs et ces édifices
ont donné à Givors des champions et beaucoup de plaisir aux sportifs, grâce aux
bénévoles qui s’y sont investis et qui
les ont fait vivre. Par contre, en ce qui concerne le 60ème
anniversaire de la municipalité à direction communiste à GIVORS, nous rappelons
à tous ceux qui sont concernés que leurs dirigeants réclament haut et fort la retraite à 60 ans. Donc pour
eux, l’âge de la retraite est arrivé. II est temps de partir. Parce que c’est
vrai, Givors pourrait être un joyau, parce que ses habitants sont sympathiques,
de par sa situation géographique, et bien d’autres choses encore, mais il a besoin d’être repoli pour briller
effectivement de mille feux. Mais les soi-disant « orfèvres »
qui s’en occupent n’ont pas le savoir-faire
et nous le trouvons bien éteint.
Vos
dévoués : Michelle Palandre, Jean-Marc Bouffard-Roupé, Virginie Bodard, Alain Pelosato
Givors,
février 2013