Bons Baisers de Bercy… Bercy de bien vouloir
nous oublier… !
Chaque année à l’approche de l’automne
les feuilles tombent. Plus précoces et plus lourdes, les feuilles d’impôts
tombent les premières. Pour la taxe foncière (TF), dont le maire avait une fois
encore prédit la baisse, la note est salée, tout compris l’augmentation est de 7,35%.
La part communale, grâce à notre
vigilance, limite les dégâts sans pour autant baisser, le transfert
s’effectue sur les syndicats intercommunaux +18,75%. Le département s’en donne
à cœur joie +18,67% (Il faut payer le musée des confluences et autres gabegies).
Que dire du Grand-Lyon et de la taxe pour les ordures ménagères +24,43%. Le
service est-il à la hauteur ?
La TF depuis
A quoi sert cet argent ? Quelques
exemples : réfection de la Place de la Liberté, réfection des trottoirs de la
rue Salengro pour la 2e fois en 6 ans, réfection des
bâtiments communaux. Tout ça payé en "cash", comme des riches, alors
que le revenu par habitant à Givors est l’un des plus faible du Rhône et que la
population est particulièrement fragile économiquement. Il faut aussi supporter
les charges de fonctionnement communales très élevées.
Avec des excédents budgétaires
démesurés, 5 à 7 millions d’€ suivant les années, nos impôts servent aussi à
renflouer les caisses de la SEM Givors Développement dont les élus de la majorité municipale au conseil d’administration
ont volontairement mis en déficit l’ensemble des projets en 2010.
L’Etat, soutenu par la majorité
municipale, n’a pas oublié l’impôt sur le revenu qui a flambé, et qui continuera d’exploser l’an
prochain avec la modification du quotient familial. La modification des taux de
TVA de 19,6 à 20% et de 7 à 10% pour le taux réduit.
L’an prochain, la cotisation à une
mutuelle (part patronale) sera intégrée au revenu des salariés et donc
fiscalisée. Une mesure particulièrement sociale !
Pour certains, cela n’est pas suffisant,
il faut rajouter des taxes sur le diesel, ce qui alourdira un peu plus les
charges des ménages à qui on a déjà supprimé la défiscalisation des heures
supplémentaires.
Le 6 mai 2012, ils chantaient, ils
dansaient, eh bien maintenant il nous faut payer !
Vos dévoués :
Michelle Palandre,
Alain Pelosato, Jean-Marc Bouffard-Roupé, Virginie Bodard
Novembre 2013