Les
élections municipales approchent,
Passi raccommode sa ville
Quand aurons-nous du neuf ? Depuis 20 ans il en parle mais rien ne se fait et rien n’est prévu. Par exemple, la rue Longarini était abandonnée par la municipalité !
La seule chose que M. Passi a fait, ce fut de donner à l’OPAC l’aménagement de cette rue et d’autres du centre-ville. Or cela a été un échec retentissant : seul un immeuble a été réalisé rue Salengro (racheté depuis par Givors développement) et un autre démoli rue du Bourg. Tout cela pour un déficit de un million d’euros ! Quelle gabegie. L’OPAC avait acquis plusieurs immeubles rue Longarini, qui sont donc restés à l’abandon pendant des années, le maire se désintéressant des affaires de la commune.
Cette fois un « projet » de rénovation de la voirie a été mis au point par… le Grand Lyon. En effet, depuis 2007, la voirie est désormais dans les compétences du Grand Lyon. Nous avons eu connaissance par la presse de ce projet d’un coût de 2,6 millions, car il n’a jamais été présenté au conseil municipal. Mais, parallèlement, le maire n’a aucune stratégie pour la réhabilitation des immeubles à l’abandon, leur démolition éventuelle pour d’autres constructions. Il en parle depuis 20 ans mais rien n’est prévu…
Autre scandale du laisser-aller du maire : le parking de la gare. Ce parking boueux était un terrain vague appartenant à RFF (Réseau ferré de France). Depuis des années et des années rien n’a été fait. Quand nous posions la question, le maire répondait : c’est RFF qui doit payer ! Or il se trouve que c’est le Grand Lyon qui l’a aménagé sommairement après avoir acheté le terrain à RFF. Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait auparavant ? Le maire avait donc bien menti : ce n’était pas à RFF de payer !
Nous savons que M. Passi n’avait même pas daigné participer au comité de pilotage du Grand Lyon sur les projets d’aménagement de la gare. Cela ne semblait même pas l’intéresser…
Tout ce qui se réalise est loin, très loin de correspondre aux besoins de Givors. La place de la Liberté, la rue Longarini, l’aménagement provisoire du parking de la gare : des pansements électoralistes sur une jambe de bois ! Sans parler du reste du centre-ville et de toute la commune.
Tout cela n’est que du cache-misère.
Vos dévoués :
Georges Fenech, Michelle Palandre, Virginie Bodard, Jean-Marc Bouffard-Roupé
Givors, octobre 2012