Le
TRIBUNAL ADMINISTRATIF de LYON
vient de prononcer l’annulation de
3
délibérations prises par le conseil municipal de GIVORS.
Deux
des délibérations annulées concernent une transaction entre
la commune et
Le
20 Décembre 2011, le Tribunal Administratif de LYON a annulé deux délibérations
qui concernent une demande de remboursement de travaux par la commune, à la
sulfureuse SEM GIVORS DEVELOPPEMENT pour un montant de 231 997,66 € TTC,
alors que la commune n’a jamais passé de commande, ni établi de marché avec
Le
28 mai 2008, le maire demande au conseil municipal d’autoriser la
régularisation pour un montant de 231 997,66 € TTC à
Dans
la délibération présentée le 28 mai 2008, il fait état d’un mémoire explicatif
(qui n’est pas joint à la délibération), aucune explication ne sera apportée
aux interrogations des élus. Seuls les élus d’opposition du Groupe « le
Défi Givordin », voteront contre cette
délibération, estimant ne pas avoir été convenablement informés pour engager
dans cette affaire les deniers de la commune et donc des contribuables. Les
élus de la majorité municipale, eux, voteront cette délibération sans avoir
connaissance du dossier et sans s’interroger sur les tenants et aboutissants de
cette affaire.
Après
de nombreuses démarches auprès de la commune et de
Ce
document, que nous qualifierons de « note », fait état sans aucune
précision ni aucun détail de l’engagement des dépenses faites par
En
effet, comme vous pourrez le constater par vous-même, l’addition de montants
TTC (sans détail), nous donne une addition HT…. ! Si ! si ! c’est possible,
Accédez à la note de
Tout
cela est-il bien sérieux……. ?
Durant
l’instruction, lors la procédure au Tribunal Administratif, nous réussirons
(pas sans mal) a obtenir des éléments et des documents qui finalement montrent
que
Pourquoi
alors demander à la commune de payer presque 232 000 € ?
La
01 octobre 2009, pour le même sujet et le même objet, voyant que les choses
commençaient à sérieusement se compliquer, le maire, qui préside aussi la SEM GIVORS
DEVELOPPEMENT, présente une nouvelle délibération au conseil municipal pour que
la commune paye les 231 997,66 € TTC à la sulfureuse SEM GIVORS
DEVELOPPEMENT.
Malgré
la procédure en cours au Tribunal Administratif, le maire se croyant sans doute
au-dessus des lois, ne communique qu’un extrait choisi des éléments du dossier.
Nous estimons que les éléments qui nous sont fournis et le peu d’explications
qui nous sont données justifient une nouvelle demande d’annulation de cette
deuxième délibération. Cette nouvelle délibération, à peine plus motivée et
expliquée que la première présentée en mai 2008, est, elle aussi, votée par la
majorité municipale, qui manifestement ne semble toujours ne pas être au
courant du dossier.
Le
24 novembre 2011, lors de l’audience au Tribunal Administratif, le rapporteur
public a exposé des conclusions particulièrement sévères à l’égard du maire de
GIVORS tant en termes de marché publics entre
Le
tribunal administratif de Lyon étant pour la première fois confronté à une
délibération « virtuelle », terme employé par le rapporteur public..
Le
20 décembre 2010, au terme du délibéré, le Tribunal Administratif de Lyon a
annulé les 2 délibérations du 28 mai 2008 et du 01 octobre 2009.
Grâce
à notre persévérance, notre travail et notre investissement, c’est 232 000
euros que la commune ne versera pas à
Accédez Jugement du
Tribunal Administratif : http://www.defigivordin.info/TAjugementBruyeres1et2.pdf
Comme
pour les autres dossiers que nous avons portés devant la justice
administrative, nous avons travaillé sans avocat. Le maire, lui, a fait
supporter les coûts importants aux contribuables en utilisant les services d’un
cabinet d’avocat. Pourtant, dans ce dossier il avait « tout faux »
depuis le début, et il le savait très bien puisqu’il a fait reprendre une
deuxième délibération en octobre 2009.
Alors
qu’il a « tout faux », le maire a même le culot de demander 1500
euros de dédommagement à nos dépens…!
Là
encore le Tribunal n’a pas suivi la demande du maire... !
Nous
sommes satisfaits que le tribunal administratif nous ait donné raison.
Ainsi
la commune n’aura pas à supporter les frasques de la sulfureuse société
d’économie mixte Givors développement présidée par le maire de GIVORS M. Passi.
Depuis
le début du mandat, cela fait 3 délibérations qui sont annulées pour des
dossiers avec
En
effet, en juillet 2010, le Tribunal Administratif de Lyon a déjà annulé une
délibération qui avait pour objet de faire garantir par la commune à
concurrence de 50% un prêt de plus d’un million d’euros accordé à Givors
développement pour la construction du Tri postal.
Aucune
explication n’avait été donnée, pire même, le maire a induit le conseil
municipal en erreur en lui faisant croire que cette garantie permettrait
d’obtenir le prêt à un taux intéressant.
Or
le prêt était déjà accordé depuis 9 mois, la construction du bâtiment du tri
postal était terminée sans que la commune n’ait eu à garantir quoi que se soit.
Dans
le contrat de prêt signé 9 mois plus tôt entre la SEM GIVORS DEVELOPPEMENT et
la caisse d’épargne (par ailleurs actionnaire de la SEM GIVORS DEVELOPPEMENT),
la garantie du prêt était déjà prévue. En effet, le prêt était garanti par les fonds propres de Givors
développement et le foncier de l’immeuble construit.
En novembre 2008, nous avions demandé au tribunal
administratif d’annuler cette délibération, Ce qu’il a décidé le 7 juillet
2010.
Les
issues satisfaisantes que nous obtenons à nos actions, mettent en évidence de
réels disfonctionnements tant au sein de la mairie qu’au sein de
Cette
décision du tribunal administratif est aussi une condamnation du mépris avec
lequel le maire M. Passi traite les élus du conseil
municipal et explique mieux la propagande faite à grand frais dans le journal
communal, par le maire et président de
Givors, le 27 décembre 2011