A propos de désengagement !
Il montre du doigt d'une main et prend de l'autre. Pourquoi M .PASSI
insiste-t-il sur le désengagement de l'Etat chaque fois
qu'il en a l'occasion, alors qu'il se félicite de la relance gouvernementale qui cite
Givors dans ses projets et participe fortement à l'aménagement de notre ville. Le 1er
Ministre a inscrit dans son plan de relance, la dépollution du site VMC, la
requalification de l’A47 dans la traversée de la ville et le remboursement
anticipé du fonds de
compensation de la TVA.
M. PASSI émet une critique sur le travail du dimanche, prétextant une
lourde menace pour le commerces de proximité, mais ou en est-on dans le projet
de développement du centre-ville ?
Sait-il seulement que certains petits commerçants font justement un bon
chiffre le dimanche matin, mais en s'investissant eux-mêmes parce qu'il n'ont
pas le droit de faire travailler leur personnel ?
Se réjouir de voir l'hôpital s'agrandir, soit, mais qui donne les 12
Millions d'euro pour financer le nouveau bâtiment ? L'Etat bien sûr. La maison
des sportifs, les terrains synthétiques, la réhabilitation du centre aéré de la Rama
: tous les projets givordins ou presque, sont financés par les subventions soit
départementales, soit gouvernementales. Alors soyons honnêtes et constructifs.
Profitons pleinement des aides, mais n'accusons pas ceux qui nous les
distribuent généreusement.
Il serait plus judicieux que M .PASSI honore ses fonctions de vice
président du Grand Lyon, de Conseiller général et surtout de Maire quand les
givordins évoquent un problème plutôt que de se désengager en
rétorquant qu'il n'est pas l'interlocuteur approprié.
L'installation d'assainissement non collectif, la collecte des ordures
ménagères, tout ça relève du Grand Lyon, la sécurité des passages piétons, ça
relève parfois du Conseil Général, la délinquance ça relève de l'Etat.
Et qui doit être le coordinateur dans tout ça ? C'est M. PASSI, car il ne suffit pas d'arborer
écharpe et sourires à chaque inauguration.
Vos dévoués.
Georges Fenech,
Michelle Palandre, Jean-Marc.Bouffard, Viriginie Bodard
Givors, le 5 mars 2009