A propos du
débat sur l’ouverture des commerces le dimanche (conseil municipal du 19 janvier 2016) Je n’ai pas l’habitude de
faire de commentaire sur les vidéos de mes interventions mais pour celle–là, je
voudrais apporter quelques précisions : Lors du conseil du 23.11.2015, nous devions nous prononcer sur le
nombre d’ouvertures le dimanche des magasins accordés par le Maire. Nous nous étions abstenus.
La majorité avait opté
pour 5 dimanches, revendiquant un choix politique à la demande des syndicats. Au conseil municipal du 19.01.2016, il s’agissait simplement de modifier les dates de ces dimanches. J’ai profité de cette
nouvelle délibération pour rappeler le contenu de la loi Macron à ce sujet,
souhaitant remettre la majorité en face de son choix politique. Je n’ai à aucun
moment évoqué le fait que j’étais pour ou contre l’ouverture des 12 Dimanches
déterminés par la loi Macron. Nous nous sommes d’ailleurs abstenus. Le
représentant du Front National s’est
étonné de mon intervention et m’a soupçonnée d’être « à
gauche ». Comme si le fait de
souligner qu’il existait une loi encadrant le travail du dimanche vous colle
forcément l’étiquette de gauche. Ce qui a fait sourire la majorité. Par contre,
sa définition du travail le dimanche m’a forcé à dénoncer une évidence
dont personne ne doute, c’est-à-dire que
le programme économique du Front
National est très proche du programme économique des communistes. Et là, la
majorité n’a pas souri mais s’est enflammée. Bien sûr, je n’ai pas à me
justifier de soutenir les syndicats qui défendent les intérêts des travailleurs
avec intelligence, je n’ai pas non plus à renier le fait que certains syndicats
poussent le bouchon un peu trop loin et qui font que finalement les entreprises finissent par
fermer. Le sujet étant bien trop large
et complexe pour être débattu dans son intégralité au conseil municipal. Mais je veux juste
rappeler que la gauche n’a pas le
monopole du social, le front
national encore moins et qu’on peut être à droite et savoir ce que c’est
que de travailler, de connaitre les deux
côtés de la barrière et de savoir faire la part des choses pour qu’il en reste
l’essentiel : QUE TOUT LE MONDE AIT
DU TRAVAIL. Michelle Palandre Givors, le 1er
février 2016 |