ET SI ON FAISAIT LES CHOSES DANS L’ORDRE !
- La municipalité
crée une salle d’exposition « La Mostra «, on dépense 150000€, on ne sait pas comment on va la faire
fonctionner, la preuve, elle n’est ouverte au public que 18H /semaine et fermée
pendant les vacances de Noël.
Proposition : On vient de
terminer la maison du Rhône : 4M€, nous ne sommes pas contre la culture
mais il faut être sûr de pouvoir en assumer le fonctionnement.
- Le maire
établit les modalités d’une ZAC sur les terrains de VMC, on y précise
qu’il ne faut pas qu’il y ait un dépôt de voitures et on s’étonne qu’on nous
oppose un recours quand on veut y installer des concessions et négociants
automobiles. D’autre part il y aurait des contradictions entre le PLU et le
règlement de la ZAC… De même on y exécute des voiries (2M€),
et là ô surprise, le terrain, n’est pas stable, il faut compacter au risque de
tout voir s’écrouler. (2.6M€). Conclusion :
déficit de l’opération 3M€
Proposition : Pourquoi
n’a-t-on pas étudié plus précisément le terrain et pourquoi s’être
menotté ? Quand on établit une ZAC, il faut envisager toutes les
hypothèses d’installation surtout sur une telle surface et sa situation
stratégique.
- On fait un
lotissement « Les Bruyères », on oublie que
c’est dans une ZAC. Idem, on y fait des
voiries et la DDE nous rappelle qu’il faut deux permis de construire, et que
les voiries de la ZAC seront à la charge de la commune. Dans la foulée Givors
développement les fait sans rien demander à personne, et la commune doit
aligner 235 000€ quand tout est fini.
Proposition : Comment
ne pas savoir qu’il fallait deux permis de construire avec cette ZAC ?
Pourquoi ne pas avoir fait d’appel d’offres pour l’exécution des voiries et
faire voter le mandat au conseil municipal ?
- On décide de
rénover le centre ville, on confie tout ça à l’OPAC, qui démolit et
là oh ! encore une surprise, des caves voûtées et un terrain instable. On
ne peut plus rien en faire. Même chose pour l’îlot Longarini, trop de problèmes
pour réhabiliter, c’est pas grave on va tout rendre à la commune. Ça fera
toujours ça en moins sur le déficit de l’OPAC qui s’élève tout de même à 814 000€ dont 300 000€
à la charge de la commune avec des participations collectivité de 2 150 000 €. Et tout ça pour aucun
résultat !
Proposition : Quand on
décide une rénovation du centre ville, on étudie d’une part le terrain, d’autre
part on établit un ordre des plans et on contrôle si les projets vont être
réalisables avant d’engager une telle somme.
- On vend un
terrain à Givors développement Rue P.Sémard à moitié prix. 370 000€. Cette société présente un déficit de 660 000€ et la commune est déjà caution de ses
prêts pour près de 7M€. Ben voyons, il faut
encourager les sociétés qui n’obtiennent pas de bons résultats. Et aux frais de
qui, à votre avis ?
Proposition : On confie la
réalisation à Givors Développement. A-t-on d’autres propositions ?
Pourquoi ne pas trouver un compromis, et proposer un prix plus près de la
réalité ?
- On constate 2%
de locataires en moins aux Vernes, et on y
reconstruit des immeubles sur un terrain dont on fait encore cadeau parce qu’il
y a de la demande nous dit-on !
Sur quels
critères considère-t-on qu’il y a de la demande pour la construction aux
Vernes ? Surtout quand on constate le rapport de la Gestion sociale et
urbaine qui présente un diagnostic édifiant à savoir des dégradations, des
incivilités, de la délinquance …
- Le centre
ville. On dépense 104000€ pour un développeur
économique qui nous propose le FISAC (Fonds
d’Intervention pour les services, le commerce et l’artisanat). Idée séduisante
sur le papier. Sur le terrain, aurons-nous une équipe suffisamment technique et
efficace pour gérer un projet d’une telle envergure ? Pas sûr, quand on
voit où en sont les locaux de la Rue Roger Salengro toujours vides !
Proposition : Il faut penser à
une mixité sociale plus équilibrée pour relancer le pouvoir d’achat et attirer
des enseignes qui tiennent la route.
- Le budget primitif sur lequel sont calculés les impôts locaux et
fonciers : On surestime les dépenses (souvenez vous des photocopies :
12 millions de
photocopies de provisionné pour 2 millions de réalisées
l’année d’avant) et on sous-estime les recettes : Un excédent de
fonctionnement de 4 382 872€ pour lequel on a
prélevé des impôts pour rien. Sans compter l’excédent reporté de l’année
précédente de 1 554 705€.
Proposition : Calculer le
budget primitif le plus précisément possible pour éviter un différentiel qui
entraîne des impôts trop élevés.
- La Plaine Robinson : Avant de construire des commerces qui restent
désespérément vides, pourquoi n’a-t-on pas
rencontré des commerçants qui avaient peut être des besoins et qui auraient pu
donner leur avis pour élaborer ce projet ?
- La maison des sportifs : 1.2M€.
Certains présidents ne sont pas satisfaits. Pourquoi dépenser autant d’argent
si ce n’est pour satisfaire ceux qui sont concernés ?
Proposition : Revoir
les présidents et faire un tour de table pour calquer le projet au plus près de
leurs exigences.
- Nous craignons
le pire pour le Centre Technique Municipal pour lequel une
enveloppe de 7M€ a été votée sans étude
financière présentée. Mais soyons constructifs et restons optimistes.
- Nous attendons
également avec un peu d’appréhension les projets du pôle petite enfance et de la maison des jeunes.
- Mais nous
sommes rassurés sur l’hôpital où le 800ème Bébé est né, ce qui va
déclencher une subvention de 6M€. Nous lui
souhaitons d’ailleurs la bienvenue et espérons qu’elle est en bonne santé quand
on voit le nombre de personnes qui se sont agglutinées dans sa chambre en
pleine épidémie de Grippe A !
Conseillère
municipale
Présidente du
groupe “Le Défi givordin”